Selon le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en RDC, ce programme n'a pas donné assez de résultats. L'année passée, 1500 combattants FDLR seulement ont été rapatriés. « Cela ne suffit pas. Il faut faire plus », a préconisé le chef de la Monuc. D'où la raison d'être des actions militaires, a-t-il expliqué. Toutefois, William Swing estime qu'il faut faire attention, de sorte que les FDLR ne se retournent pas contre les populations civiles par des représailles. « Notre mandat le plus important c'est d'aider les autorités locales et les FARDC de protéger les populations civiles », a-t-il souligné. Au-delà de la pression militaire, Swing est pour la continuité en même temps de la voie du dialogue et de la réconciliation pour pousser ces derniers à quitter le territoire congolais et à regagner leur pays. « Mais vous pouvez être sûr que nous allons continuer à déployer le plus gros de nos troupes dans l'Est de la RDC », a assuré le chef de la Monuc.