L'envoyé spécial du ministre belge des affaires étrangères dans la région des grands lacs a fustigé l'implication d'un groupe de soldats de la 1ère brigade intégrée dans plusieurs exactions contre des civils. Pour Jozef Smets, son gouvernement ne peut continuer à former d'autres unités de l'armée congolaise que si le gouvernement de Kinshasa fournit beaucoup d'efforts dans la lutte contre l'impunité au sein de l'Armée, rapporte radiookapi.net
Jozef Mets était en séjour de 48 heures. Il rappelle notamment le massacre de Bavi. Dans ce village de l'Ituri, trois fosses communes ont été découvertes l'année dernière dans un camp de soldats de la 1ère brigade intégrée, formée par la Belgique.
« Quand il y a eu le drame de Bavi qui a été découvert et certaines exactions, nos ministres en Belgique ont été interpellés par le parlement belge. On leur a dit : « que sommes-nous entrain de faire, aider à la formation d'une brigade qui commet des exactions ». Si on veut que nous nous impliquions dans la reforme de l'armée, alors il faut que ce genre de choses s'arrêtent. Nous n'allons pas faire des actions dans ce secteur « reforme de l'armée » sans connaître tous les faits et nous ne voulons pas nier ce qui ne va pas. C'est extrêmement important que des mesures adéquates soient prises ».
L'Ituri a constitué pour Jozef Smets une étape dans sa tournée à l'Est de la RDC. Tournée dont l'objectif est de faire un état des lieux sur la situation générale. Afin d'encourager une dynamique positive dans la région des Grands Lacs.