Un atelier du groupe de contact sur la réforme du secteur de l’armée en RDC s’est tenu à Kinshasa les 12 et 13 juillet 2007. Cet atelier a pour objectif d’examiner les besoins fondamentaux de la réforme de l’armée et de mettre sur pied une feuille de route en forme de programme qui sera présentée au mois de septembre.
Faisant l’état des lieux du plan national de désarmement, démobilisation et réinsertion (PNDDR), le ministre de la Défense, Chikez Diemu, a fait savoir qu’à ce jour le plan a achevé des résultats palpables: 99.750 démobilisés dont 30.219 enfants, 53.427 volontaires à l’intégration, 104.455 armes contrôlées et récupérées et 44.816 démobilisés déjà encadrés. Mais selon le ministre Diemu, il reste encore 101.734 effectifs à traiter.
A cette occasion, le gouvernement Congolais a présenté sa vision stratégique de la défense en RDC qui se situe à trois niveaux; à long terme, avoir une force territoriale ou de couverture d’ici cinq ans; à court terme, procéder au parachèvement du DDR et à l’intégration des ex-combattants et à moyen terme, réaliser la reconstruction et la production de l’armée.
Le ministre de la défense a, en outre, donné quatre raisons pour l’arrêt du programme DDR depuis décembre 2006. C’était dû au manque de financement, à l’insuffisance de la réinsertion, au manque de dotation financière pour l’intégration et au refus des éléments de certaines composantes et entités à joindre le processus.
Etaient présents à cette réunion, organisée par le ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC, William Swing, l’ambassadeur de l’Union Européenne en RDC, Carlo De Filippi, des membres du gouvernement, des présidents de commission sécurité et défense des deux chambres du Parlement et le Chef d’Etat-major général des Forces armées de la RDC (FARDC).
Le groupe de contact comprend, entre autres, la RDC, la Belgique, l’Afrique du Sud, l’Angola, la Belgique, les Etats-Unis, l’Egypte, le Maroc, la Tanzanie, la Chine, l’Inde, la Grèce, le Portugal, l’Italie, les Nations Unies, l’Union Européenne, la Banque mondiale, le Banque mondiale et le PNUD.