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A la sortie officielle de son parti, Kengo en appelle à l'unité de l'opposition

Le Phare - 25 juillet 2011
Leon Kengo Wa Dondo
A quatre mois des la présidentielle couplée aux législatives nationales, le président du Sénat sort de sa réserve et affiche ses couleurs.

Léon Kengo wa Dondo a pris clairement position face aux échéances à venir. C'est celle de militer aux côtés de ses pairs de l'opposition politique en vue d'obtenir le changement tant attendu par le peuple congolais.

C'était à l'occasion de la sortie officielle de son parti dénommé "Union des Forces du Changement, UFC", intervenue hier dimanche 24 juillet au Stade des Martyrs. S'adressant à la foule en Lingala, l'une des quatre langues nationales, l'"homme de la rigueur" n'a pas utilisé un quelconque détour pour critiquer la gestion du pays marquée par une misère sans précédent de la population.

D'abord, il a remercié les Kinois pour le soutien lui manifesté en se présetant en grand nombre dans un stade aux dimensions olympiques pour lesquel d'aucuns émettaient de doute sur sa capacité de mobiliser. Les mêmes remerciements, il les a exprimés à ses collègues de l'opposition venus nombreux le soutenir.

" J'ai parcouru les projets de société et statuts de différents partis, et j'ai constaté qu'il y a moyen de nous unir pour relever le défi ".

Par ces propos, l'orateur voulait faire remarquer qu'il y a possibilité pour l'opposition de se mettre ensemble afin de concrétiser sa victoire aux élections, et offrir ainsi au peuple le changement.

Face à la misère noire que vivent les Congolais, le président de l'UFC estime que l'espoir n'est pas perdu. Il y a toujours moyen de relever le défi.

"La misère n'est pas une fatalité", a-t-il déclaré en affichant son optimisme pour l'avenir. Pour cela, il faudra que l'opposition s'unisse pour se donner plus de chance de l'emporter." Pour que le changement se concrétise, nous ne devons pas aller aux élections en ordre dispersé. Nous devons nous entendre en vue de fédérer autour d'un candidat pour garantir la victoire ".

L'appel est de Léon Kengo wa Dondo en direction de ses pairs de l'opposition pour mieux les conscientiser  sur le combat qu'ils doivent mener face au candidat du pouvoir.

Toutefois, a-t-précisé, parler du candidat commun n'est pas synonyme de candidat unique. Le candidat commun est celui que l'opposition se sera choisi et pour lequel elle battra campagne tous azimuts pour l'emporter. Et en cas de victoire, les responsabilités seront partagées entre les différents alliés, de sorte que tout le monde soit impliqué dans la gestion.

L'incapacité du gouvernement !

" Le gouvernement n'est capable que quand il répond aux besoins de la population ". Le président national de l'UFC n'a pas utilisé la langue de bois pour émettre des critiques acerbes en direction de l'Exécutif national qu'il accuse d'incapacité de donner satisfaction aux attentes de la population.

"Le gouvernement ne répondant pas aux besoins de la société, n'a pas raison d'exister". C'est la conclusion à laquelle  l'orateur.

Le manque d'électricité et d'eau potable figure aussi au passif  du gouvernement. Pour Léon Kengo, si ceci se fait remarquer à Kinshasa la capitale la situation doit être  pire en provinces.

" Le courant qui s 'allumait jusque dans des rivières, aujourd'hui il devient monnaie rare ", a-t-il lancé sur un ton ironique pour fustiger la mauvaise gestion du patrimoine national et ressources du pays.

Pour cela, il se dit craindre de voir la misère de la population s'accroitre davantage si les choses ne changeaient pas. Ce qui fait que le peuple exprime sa crainte pour l'application de la décentralisation avec comme conséquence le passage de 11 à 26 provinces. C'est pourquoi, comme remède à la situation, il a insisté sur la nécessité qu'il y a pour l'opposition de bien canaliser le combat  jusqu'à sa concrétisation par la victoire aux élections. C'est l'unique façon d'obtenir le changement et donner réponse aux attentes de la population.

Car, l'objectif poursuivi par son parti comme ceux de l'opposition se veut bien la promotion du bien-être social. Sans se porter lui-même candidat, Léon Kengo wa Dondo a prêché un véritable évangile de la sagesse et le réalisme politique pour le changement.

A l'entendre, ce qui le préoccupe maintenant n'est pas ses ambitions politiques d'exercer le pouvoir, mais plutôt le souci de voir son pays changer de gouvernance pour le bien du peuple.

Il était fortement assisté de ses collègues à qui il a dit toute sa gratitude, en utilisant parfois des paraboles africaines pour faire le distinguo entre les aînés et les jeunes qu'il invite tous à marcher main dans la main, dans le respect mutuel.

Parmi les partis venus le soutenir, il y a l'UDPS d'Etienne Tshisekedi représenté par son sérail, l'UNC de Vital Kamerhe, BDM de Ne Muanda Nsemi, la DC de Diomi Ndongola, l'URR de Tshimbombo Mukuna, le RCD d'Azarias Ruberwa, Forces du futur d'Arthur Z’ahidi Ngoma, etc.

Pour ce qui est de l'UFC, hormis le président national Léon Kengo, d'autres cadres étaient présents en l'occurrence Félix Vunduwe, le sénateur Mutamba Dibue, etc.

niangura25 août 2011 09:51
Lui, pourrait apporter quelque chose à la population congolaise? Son temps son système est du passé. Nous voulons des nouvelles idées dans ce pays. Nous sommes plus dans les années 60 son temps...

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