«Pourquoi le fait-il ? C’est un chrétien. Sa foi est basée sur le pardon,» a affirmé Michel Bongongo expliquant que la mission que Léon Kengo s’est assigné est «de mettre les gens ensemble et les faire dialoguer».
Mais le secrétaire exécutif de l’UFC a dit ignorer si le président du Sénat a porté plainte. L’ambassadeur de France en RDC avait déclaré dimanche 1er janvier qu’il espérait que le président du Sénat congolais serait rapidement en état de déposer une plainte pour que «les agresseurs soient rapidement appréhendés et présentés devant des juges».
Par ailleurs, Michel Bongongo a indiqué que le leader de son parti est encore interné dans un hôpital à Paris ajoutant qu’il s’est «globalement remis et reprend peu à peu ses activités».
Condamnation du Sénat
Dans un communiqué rendu public ce lundi 2 janvier le bureau du Sénat a condamné l’agression dont a été victime son président.
Il appelle «au devoir d’amitié et de solidarité du Sénat et de la chambre des représentants français pour qu’ils pèsent de tout leur poids auprès du gouvernement français afin que les auteurs de cet acte odieux ne restent pas impunis».
Le bureau du Sénat invite la communauté congolaise de France, de Belgique et de Royaume Uni à «s’imprégner des valeurs républicaines pour exprimer par des voies légales et patriotiques leurs revendications tant politiques que sociales».
Léon Kengo wa dondo a été agressé à la gare du Nord à Paris alors qu’il s’apprêtait à monter à bord de la voiture venue le chercher.
Condamnant cet acte, le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, avait exigé une enquête pour déterminer les coupables.