«Nos militants ont été bousculés, bombardés de gaz lacrymogènes, tous nos drapeaux ont été déchirés. Une maman de l'UNC a même vu ses habits dchirer », a-t-il déploré.
Ewanga regrette que l'avion qui ramenait Kamerhe de Goma ait été «intentionnellement» bloqué à l'escale de Kisangani (Province Orientale) pour décourager les militants de l'UNC qui attendaient à l'aéroport de N'djili.
«Habituellement l'avion atterrit à 17 heures 25' pourquoi arrivé jusqu' à 19 heures ?», s'est ensuite interrogé le secrétaire général de lUNC.
Ewanga a ensuite affirmé qu'environ 25 partisans de l'UNC ont été relâchés sur une quarantaine qui ont été interpellés mercredi dernier de leur retour de l'aéroport de Nd'jili alors que Kamerhe n'était plus revenu comme prévu à cause d'une panne de l'avion de la CAA qui devait le ramener à Kinshasa.
Les militants de l'UNC étaient venus accueillir leur leader qui revenait d'une tournée dans l'Est de la RDC pour une série d'activités qu'il a dénommées «caravane de la paix ». À Bukavu, la police avait dispersé, le 20 février dernier, à coups de gaz lacrymogène un meeting populaire de Vital Kamerhe prévu place de l'indépendance.
Une quarantaine de personnes avaient été blessées. Les activités du président de l'UNC à Goma et Beni dans la province du Nord-Kivu s'étaient plutôt déroulées sans incident.
Avant de basculer dans l'opposition fin 2010, Vital Kamerhe était l'un des plus proches collaborateurs du président Kabila.