« L’innovation c’est la libération du secteur. Nous attendons de ce fait qu’il y ait une mobilisation importante des ressources. En même temps, un meilleur service aux assurés, parce qu’il y aura une concurrence entre des sociétés qui pourront exercer dans ce domaine », a affirmé Mabi Mulumba.
Mais avant d’arriver à cette libéralisation, le Parlement doit d’abord adopter cette loi en plénière. Celle-ci sera ensuite promulguée par le président de la République.
« j’ai eu également à dire qu’il y a un pas important qui devrait être assuré. Ici chez nous par exemple, notre commerce extérieur amenerait des ressources. Ce sont des sociétés d’assurances qui financent souvent l’économie », a ajouté Mabi Mulumba.
Il pense que ce financement serait « une épargne supplémentaire qui pourrait bouster notre croissance économique ».
Parlant des assurances des véhicules de l’Etat, Mabi Mulumba précise :
« Traditionnnellement, dans d’autres pays, l’Etat est son propre assureur. Donc, on n’assure pas des véhicules appartenant à l’Etat. Maiss comme il y a un cas spécifique chez nous, l’Etat traîne parfois à indemniser les victimes, on a voulu que l’Etat souscrive comme tout homme », a souligné le président de la commission économique et financière du Sénat.
En 2012, le Premier ministre Matata Ponyo et la Fédération des entreprises du Congo (Fec) s’étaient accordé à libéraliser ce secteur, afin de l’ouvrir à la concurrence.
Selon la législation en vigueur, la Sonas exerce le monopole des assureurs en RDC. Mais, elle est confrontée à plusieurs difficultés depuis quelques années.
Les syndicalistes ont plusieurs fois déploré le non paiement de salaires et le détournement de fonds. De leur côté, certains assurés lui reprochent de ne pas indemniser correctement les sinistrés.