La candidature du président du MLC n’a pas été retenue à la suite de sa condamnation à un an de prison et à un paiement de 30 000 euros d’amende par la Cour pénale internationale pour subornation des témoins, a déclaré Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la CENI qui lisait devant la presse les décisions de la Commission électorale sur la recevabilité et l’irrecevabilité des candidatures à l’élection présidentielle et aux élections législatives nationales.
Les candidatures de Samy Badibanga, ancien Premier ministre, et Marie-Jose Ikofu ont été déclarées irrecevables pour défaut de nationalité d’origine.
La candidature d’Antoine Gizenga du PALU a été déclarée irrecevable pour défaut de qualité de signataire de mandat, son dossier ayant été déposé par délégation par un cadre de son parti. Cadre du PALU suspendu, Adolphe Muzitu a vu sa candidature être également déclarée irrecevable. Celle de Jean-Paul Moka a été déclarée irrecevable pour défaut de paiement.
En tout, les motifs d'irrecevabilité déclarée par la CENI pour six candidatures à la présidentielle à cette étape sont : défaut de nationalité, pas de preuve de paiement, conflit avec son propre parti, défaut des fiches, condamnation par une cour.
Les candidatures reçues
Après délibération, la CENI a déclaré recevables dix-neuf candidatures a l’élection présidentielle du 23 décembre 2018. Il s’agit des candidatures de :
Kikuni Seth (Indépendant)
Kazadi Ngumbe Ngumbe (FPJ)
Ngoy Ilunga wa Nsenga Theodore
Maluta Joseph (Indépendant)
Tshiani Noel (Indépendant)
Mabaya Gizi Amine (ACC)
Kin-kiey Mulumba (Indépendant)
Matungulu Mbuyamu Freddy (SYENCO)
Tshisekedi Tshilombo Felix (UDPS/Tshisekedi)
Shekombe Alain Daniel (Indépendant)
Radjabo Sokorabo
Kamerhe Lwa kanyinginyi Vital (UNC)
Fayulu Madidi (Dynamique de l’Opposition)
Mpunga Mbomba Yves (FP)
Mokia Gabriel (MDCO)
Masheke Sylvain (Indépendant)
Ramazani Shadary Emmnauel (Indépendant)
Luntadila Diavena Charles
Mvemba Francis (Indépendant)
Les personnes dont les candidatures ont été déclarées irrecevables disposent de 48 heures pour contester la décision de la CENI auprès de la Cour constitutionnelle.