Parmi ces candidats figure le pasteur Radjabu Mbira, président du Parti congolais uni pour le changement, dont le dossier a été déposé par son mandataire, lui-même étant absent de Kinshasa.
L’ex-Premier ministre Adolphe Muzito, suspendu du Parti lumumbiste unifié (PALU), a déposé sa candidature avec l’appui de la plateforme électorale Nouvel Elan du Congo, dont il est l’initiateur. Le processus électoral est irréversible, a-t-il indiqué, fixant rendez-vous au 23 décembre. Mais, des questions restent pendantes, notamment celles liées au fichier électoral et à la machine à voter « qui sont peu crédibles. »
Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et candidat de la Dynamique de l’opposition, a aussi fait acte de candidature. Selon lui, il n’y aura pas d’élections avec la machine à voter.
Il a été suivi par le professeur Michel Okongo, qui a promis de communiquer ultérieurement.
Samy Badibanga, Premier ministre honoraire, brigue aussi la magistrature suprême. Yves Mpunga, président du parti Lutte pour un Congo moderne, s’est présenté en candidat indépendant.
Emmanuel Ramazani Shadary brigue le fauteuil présidentiel au nom du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition formée autour du président sortant joseph Kabila. Il annonce qu’il dévoilera son programme d’action ultérieurement.
L’unique femme qui s’est livrée au même exercice ce mercredi, c’est Marie Josée Ifoku, présidente de l’Alliance nationale des élites du Congo (ANC). Elle s’est présentée comme candidate indépendante.
La candidature d’Antoine Gizenga, leader du PALU, a été déposée par son fils Fugi. Noël Tshiani a aussi fait acte de candidature.