« Il y a surtout l’insécurité dans l’Est du pays est devenue un problème sans solutions et sans initiatives déterminantes de ceux qui dirigent le pays », a fustigé le porte-parole de cette coalition, Chérubin Okende.
Il a indiqué des Instruction et recommandation ont été faite à tous les députés de l’opposition pour entreprendre des démarches, en vue de la réforme institutionnelle.
Chérubin Okende a notamment cité le cas de la Cour constitutionnelle « qui a désacralisé le droit dans notre pays et ridiculisé la République. »
« Il faudra également voir la CENI dans son état d’instrumentalisation qui ne respecte pas la volonté du peuple, et prépare des crises de légitimé. Il faut tout mettre en œuvre pour évacuer des crises de légitimité », a-t-il fait savoir.
Jean-Pierre Bemba aux commandes
A l’issue de la réunion, Moïse Katumbi a passé le flambeau à Jean-Pierre Pemba, président du Mouvement de libération du Congo (MLC). Ce dernier y était représenté par Eve Bazaiba, secrétaire générale de son parti. Il a pris la tête de Lamuka jusqu'en octobre.
Cette rencontre visait à évaluer les activités de cette plate-forme de l’opposition, en plus de l’examen du rapport de la cellule politique, qui devrait préparer un plan d’action de de la plate-forme.
La rencontre de Lamuka à Lubumbashi a regroupé Moïse Katumbi, Adolphe Muzito, Martin Fayulu et Eve Bazaiba. Deux autres leaders cofondateurs ont manqué à l’appel : Antipas Mbusa Nyamwisi et Freddy Matungulu, qui se sont retirés. Le présidium a également constaté leur départ.
Il s’agit de la toute première réunion organisée au pays par le présidium de cette plate-forme, créée en marge des élections du 30 décembre 2018.