C’est le bilan de la campagne « zéro enfant soldat dans les forces et groupes armés », menée par divers acteurs de protection de l’enfant au Sud Kivu. Bilan jugé positif par les initiateurs du projet. Cependant, certains acteurs estiment qu’il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine, rapporte radiookapi.net
Le professeur Ntumba Lwaba, responsable de l’UEPNDDR, Unité d’exécution du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion en RDC explique : « Depuis que nous avons lancé la campagne 0 enfant soldat avec le concours de la Monuc, l’appui significatif de l’Unicef et des agences de protection de l’enfant, nous avons un bilan qui s’approche de 2.000 enfants qui ont été sortis dans une période d’environ 8 mois. Mais ces résultats ont été assez précarisés par la reprise des affrontements et de la conflictualité. Maintenant que la paix s’instaure, je crois que nous allons consolider les résultats »
Combien d’enfants sont-ils encore présents dans les groupes armés ? A cette question, le professeur Ntumba Luaba répond : « Lorsque nous avions commencé le processus Amani nous estimions entre 6 000 et 8 000 enfants»
La coalition pour mettre fin à l’utilisation des enfants soldats, quant à elle, veut voir les efforts se concentrer sur la mise en place d’un un mécanisme durable de réintégration des enfants démobilisés. Et c’est pour éviter que ces derniers réintègrent à nouveau les forces ou groupes armés comme c’est le cas aujourd’hui.