"Tolérance ZERO", c’est le mot d’ordre de la haute hiérarchie militaire à l’égard de tout militaire congolais qui se porte coupable de toute forme d’exaction contre les populations civiles. Cette mesure est opposable à tous les hommes de troupes. Elle l’est aussi pour tout commandant d’unités FARDC qui manque à son devoir d’encadrement des troupes, rapporte radiookapi.net
Pour le porte-parole des FARDC, la décision est prise pour remédier aux bévues dont font preuve les éléments FARDC dans les multiples rapports des ONG humanitaires et autres associations membres de la société civile, sur l'étendue de la RDC et plus particulièrement dans la partie Est du pays.
Colonel Léon Richard Kasonga, porte-parole des FARDC: « Il faudrait un moment donné, dans la gestion d’un instrument comme l’armée, qu’on s’arrête par ce que il y a trop de critique au niveau international, les ONG, beaucoup d’organisme en dehors disent : "les forces armées de la République démocratique du Congo commettent des bévues, vols, viols, des tueries et finalement d’assassinats et tous les actes répréhensibles au regard de la loi et de la discipline". En vue de remédier à cela et de montrer que notre armée n’a pas pour vocation de commettre des bévues, mais plutôt de protéger la population et ses biens, la haute autorité a décidé : désormais, tolérance Zéro, tout militaire qui se rendrait coupable de cela soit sanctionné mais aussi tout commandant d’unité sous les ordres de qui est placé le militaire qui se rendrait coupable de ces actes, une fois que cela est avéré, sera sanctionné conformément à la loi par ce qu’il aura manqué à son devoir d’encadrement. »
Dans son communiqué paru dimanche à Goma, le porte-parole des FARDC, lance en plus un appel aux FDLR de se rendre sans délai aux ONG chargées de démobilisation et rapatriement. Au cas contraire, les FARDC vont les poursuivre partout où ils se trouvent, pour les neutraliser.