Le bilan de la première phase des opérations Kimia II au Sud Kivu, 45 jours après son lancement officiel, fait état de 500 combattants FDLR tués ou capturés et 43 morts côté FARDC. C’est ce qu’a annoncé le colonel Delphin Kahimbi, chargé de ces opérations dans cette province, au cours d’un point de presse tenu vendredi à Bukavu, rapporte radiookapi.net
«…Kimia II a réussi à neutraliser 500 combattants FDLR, parmi lesquels 150 capturés pendant les opérations et 350 juste tués, identifiés et photographiés par nos unités. Nous pouvons dire que nous avons vraiment réussi le bon coup de Kimia II. Et la capacité de nuisance des FDLR est sensiblement réduite. En tout cas, nous pouvons rassurer tout le monde. Sauf que nous ne pouvons pas écarter l’éventualité des attaques ou représailles contre la population, d’autant plus que c’est cela la doctrine des FDLR. Mais, nous pouvons rassurer que les mécanismes de réaction rapide, ou de renforcement des patrouilles ou encore de présence dans la cité, qui ont été mis en place, peuvent limiter les dégâts collatéraux sur les civils comme nous l’avons observer depuis le début des opérations», a déclaré le colonel Kahindi.
25 FARDC tués par les mines antipersonnelles
Au total, 43 militaires FARDC ont succombé au cours de ces opérations, dont 25 par mines anti-personnelles posées par les FDLR, selon toujours le colonel Delphin Kahimbi. Mais, il demande que cette question soit traitée juste après les opérations en cours. «…Nous avons identifié 25 (militaires FARDC) qui ont sauté par des mines anti-personnelles piégés par les FDLR, dans leur doctrine terroriste pendant que l’usage de ces engins est déjà interdit au niveau universel. Mais, il faudra absolument qu’après les opérations, dès que la détente sera observée, les équipes chargées du déminage puissent passer un peu partout. Parce que nous, nous sommes fait sauter par des mines qui étaient sur nos points de passage. Nous ignorons encore l’existence des autres mines anti-personnelles plantées par-ci par-là. Il faudra que les équipes, au niveau des Nations unies ou alors autres organes internationaux, puissent passer pour procéder au déminage», a indiqué le colonel Kahimbi.
Par ailleurs, la deuxième phase de ces opérations sera lancée dans plus ou moins 48 heures, a annoncé Delphin Kahimbi. Elle concernera plus le territoire de Fizi. Déjà des troupes supplémentaires en provenance du Nord-Kivu sont déjà arrivées pour le renfort, a-t-il précisé.
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