La Fédération des entreprises du Congo (FEC) a demandé au gouvernement de réduire la pression fiscale assise sur une petite portion du secteur formel qui procure à l’Etat plus de 80% de ses recettes.
Le président de la FEC M. Albert Yuma l’a déclaré à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux à Kinshasa. Selon lui, le gouvernement doit élargir l’assiette fiscale en mettant des mécanismes qui permettent de fiscaliser le secteur informel. L’informel, a-t-il poursuivi, représente l’activité économique nationale.
Il a, en outre, rappelé aux autorités provinciales la nécessité de respecter la disposition constitutionnelle qui stipule, en son article 205, que la « législation nationale prime sur l’édit provincial.
Selon M. Yuma, il est impérieux de revisiter les textes légaux et réglementaires régissant la matière fiscale et parafiscale au niveau central et provincial en vue de lever toutes les équivoques, interférences et contradictions et résoudre une fois pour toute, la question de la rétrocession par le pouvoir central de 40% des recettes réalisées par les provinces.