Dans un point de presse animé samedi 16 octobre à Kinshasa, le ministre de la Défense, Charles Mwando Nsimba, s’est dit indigné des propos tenus, la veille devant le conseil de sécurité à New York, par la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu pour les violences sexuelles dans les conflits, Margot Wallström. Celle-ci accusait les militaires des FARDC de commettre des viols dans l’Est de la RDC. Charles Mwando a estimé que ces déclarations sont de nature à décourager l’élan des militaires loyalistes dans la lutte qu’ils mènent contre les groupes armés.
Charles Mwando Nsimba a déclaré:
«Je tiens à exprimer, ici, mon indignation la plus profonde et élever les protestations les plus vives contre ces accusations graves, qui n’ont pour objectif que de freiner l’élan de nos forces dans leur détermination à éradiquer les derniers irréductibles des FDLR en jetant sur elles un discrédit injuste.»
D’après lui, les propos de Margot Wallström n’honorent pas l’Onu.
De toutes les façons, a-t-il indiqué, si cela était vrai, il en faudrait des preuves. Il a ajouté:
«Nous avons un cadre d’échange d’informations avec la Monusco pour dire : attention à telle zone, il y a tel commandant ou tel fait… »
Il a réaffirmé la volonté des autorités congolaises d’appliquer la politique de Tolérance zéro:
«Ici, il ne s’agit pas de couvrir les méfaits des FARDC. Au contraire, il s’agit plutôt de continuer à nous aider à mettre hors d’état de nuire tous nos éléments qui seraient auteurs de ce genre de comportements.»
Mwando Nsimba - extrait Audio