L’ambassadeur de France en RDC, Pierre Jacquemot, a déclaré à la presse, à l’issue des entretiens mercredi avec le Premier ministre Adolphe Muzito à l’Hôtel du gouvernement, que son pays est attentif au débat public que suscitent les élections en RDC.
En rapport avec la révision constitutionnelle, il a indiqué que l’hexagone « apprécie la démarche parce que adoptée par le congrès », reconnaissant que « c’est une décision qui relève de la souveraineté nationale ». M. Pierre Jacquemot a toutefois insisté sur trois points importants sur lesquels la France tient en rapport avec le processus électoral en cours en RDC à savoir, le respect du calendrier, la liberté d’action et d’expression ainsi que la sécurisation des acteurs avant, pendant et après le scrutin.
Il a rappelé le rôle complémentaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) pour appuyer les forces préposées à cette sécurisation. Concernant le financement des opérations, le diplomate a rappelé que la première étape a été déjà opérationnelle pour soutenir la révision du fichier électoral et la seconde phase du financement interviendra lors des élections présidentielles et législatives. Il a relevé que l’apport total des partenaires est évalué à 40 % parce que le gouvernement s’est engagé à financer le processus à 60 %.
Adolphe Muzito et Pierre Jacquemot ont également fait le tour d’horizon des relations franco-congolaises notamment dans le secteur de l’économie, en scrutant les dossiers sur le ciment, le pétrole et la navigation aérienne.