Le DCMP est à un pas des quarts de finale de la 8ème Coupe de la Confédération. La qualification face à Haras-el-Hodoud en 8èmes de finale le dimanche 8 mai a donnée lieu à des réjuoissancea populaires à Kinshasa.
La qualification du Daring Club Motema Pembe (DCMP) aux dépens de Haras-el-Hodoud d’Egypte en 8èmes de finale de la Coupe de la Confédération a provoqué des scènes de liesse à Kinshasa le dimanche 8 mai. Les supporters du team vert et blanc ont prolongé la fête jusque tard dans la capitale congolaise. Le Daring est à un doigt de sa première participation aux quarts de finale des deux compétitions africaines interclubs depuis l’adoption de la nouvelle formule avec les quarts de finale en groupes.
Tout est parti du dernier tir au but après l’échec de l’attaquant sénégalais N’Diaye dont la frappe est passée à côté de la cage de Matampi. Ilongo Ngasanya « Saddam » qui s’est chargé de la dernière tentative pour les Immaculés a trompé le portier Aly Farag envoyant les inconditionnels du Daring au paradis. Et c’était le délire. « Mbulu oyo, champion d’Afrique (Cette année, nous serons champions d’Afrique)», ont entonné à l’unisson les supporters à la sortie du stade des Martyrs. Des colonnes des fans avec des rameaux en mains ont pris d’assaut les grandes artères de la capitale congolaise.
A la place Victoire, principal carrefour de Kinshasa, il était difficile de trouver un transport tant l’affluence était abondante. A Matonge, les bistrots ont refusé du monde. La bière coulait à flots. «Cette équipe me rend fou. Je suis fier d’être Imanien », a lancé Danny Ngalamulume, un supporter inconditionnel qui ne manque aucun match de son club à la place Mwana Kin sur l’avenue Oshwe. Danny Ngalamulume a choisi de fêter la qualification du Daring à la terrasse Mwana Kin à côté d’une centaine d’Imaniens qui ont dansé toute la soirée sous le rythme de « Mukongo a Koba » la nouvelle danse du groupe Zaïko Langa Langa.
La même ambiance a été observée à plusieurs points chauds de Kinshasa. L’avenue Ethiopie à Kasa-Vubu, par exemple, était noir de monde. Tout était permis pour exprimer sa joie. Certains avaient ôté leur chemise. Il y en a aussi qui s’étaient carrément couvert d’un drapeau aux couleurs du Daring pour traduire leur amour pour le club. La soirée a été très longue. Quelques-uns ont même prolongé la fête jusque lundi. On a aperçu des véhicules, notamment des taxis et des taxis-bus arborant fièrement des drapelets aux couleurs du team vert et blanc.
Il faut rappeler que c’est pour la deuxième fois de son histoire que le Daring élimine une équipe de l’Afrique du Nord. En 1979, le Daring à l’époque CS Imana avait éliminé Zamalek par disqualification. A l’aller, le club égyptien l’avait emporté au Caire par 3-1. A Kinshasa, au match retour, le Daring menait par 1-0. Après un penalty accordé par l’arbitre, les joueurs de Zamalek avaient quitté le terrain pour exprimer leur désapprobation. La Confédération africaine de football (CAF) avait, alors, décidé de sanctionner le club égyptien. Et le Daring avait poursuivi l’aventure.
Cette fois, le Daring s’est qualifié haut la main face à une équipe d’Haras-el-Hodoud qui a pris l’habitude des quarts de finale ces cinq dernières années. C’est ce qui explique, peut-être, la joie des Imaniens. Le Daring est, quant à lui, très près de sa première participation aux quarts de finale depuis le changement de la formule