Bon nombre de formations médicales de la capitale se voient ainsi obligées de transférer les patients dans d’autres hôpitaux répondant aux conditions de travail requises. Cela empêche aux médecins d’assurer un bon suivi des malades. A la maternité de Kintambo par exemple, a-t-il indiqué, le corps médical a du mal à prendre en charge les enfants nés prématurément, et le Centre national de Transfusion sanguine a des problèmes pour conserver les poches de sang.
Cette maternité ne fonctionne qu’à partir de l’après-midi, le manque d’électricité dans les avant-midis ne permettant pas aux machines de fonctionner à temps plein, a fait savoir le docteur Luyeye, soulignant que cela a un impact négatif sur la santé des malades. Et parfois, cela ralentit le rythme normal du service, a-t-il regretté.
Selon lui, plusieurs hôpitaux de la capitale sont touchés par ce fléau, notamment, la polyclinique de Selembao qui est dans le noir depuis plusieurs mois. Cette polyclinique est confrontée à des sérieuses difficultés pour stériliser le matériel utilisé lors des interventions chirurgicales. L’un des responsables de cette polyclinique, Dieudonné Kondi avoue que son institution évacue très souvent les malades vers d’autres structures et cela à leurs risques et périls, renseigne le docteur Luyeye.