Les Congolais ont voté dans le calme et la sérénité. La plupart des bureaux de vote ont ouvert à temps et le matériel électoral était généralement présent. Cependant, le taux de participation a été plus faible que lors des scrutins du 30 juillet 2006.
Quelques incidents, avec mort d’hommes, ont été relevés à Bumba et à Fataki, mais dans l’ensemble la sécurité a prévalu au cours du scrutin.
Kananga (Kasaï Occidental) : La situation est calme dans l’ensemble ce matin. Pas de grande affluence vers les bureaux de vote visités. Des dispositions sécuritaires ont été renforcées si bien que le vote s’est relativement bien passé jusqu’à la fermeture des bureaux de vote. Partout dans la province, le taux de participation varie entre 30 et 36% sauf à Kananga où il est beaucoup plus élevé.
Les premiers votants viennent surtout des villages environnants.
Aucun incident majeur à souligner. Cependant, à Tshidimba, deux jeunes gens ont été appréhendés par la police pour exhibition des photos des 2 candidats pour la présidentielle, à l’entrée d’un centre de vote.
Aussi, à Kananga, le Secrétaire exécutif du PPRD aurait eu en sa possession 1 million FC et aurait essayé de payer les témoins de partis politiques. Les accrochages ont fait 2 blessés, et une moto brûlée. Un autre blessé grave a été signalé quelque temps après, tabassé par les membres de la famille du dit Secrétaire qui l’aurait croisé sur leur chemin.
Beaucoup de bureaux de vote à ciel ouvert, ce qui ne garantit pas la confidentialité du scrutin. Forte préoccupation en cas de pluie.
Bandundu (Bandundu) : Les élections ont démarré timidement en raison de la pluie qui à commencé depuis une heure du matin et qui s'est poursuivie jusqu'au petit matin et la messe du Dimanche.
Très timide, l'affluence des électeurs dans les différents bureaux de votes visités est allée croissante avec l'arrêt de la pluie et le retour de la messe. Mais, déjà en début d'après midi, la file des électeurs avait considérablement diminuée suite au pic d'affluence constaté autour de 10h30.
En attendant l'heure du début du dépouillement, les agents des bureaux de vote s'ennuient un peu parce que l'affluence est faible, selon eux.
Dans l'ensemble, le vote se déroule dans le calme et la transparence à Bandundu. Mais on a constaté dans certains bureaux de vote un épuisement des bulletins de vote pour la présidentielle plus rapide que les bulletins pour les législatives provinciales.
Au niveau sécuritaire, la police est déployée au point stratégique de la ville ainsi que dans les centres de vote. La rotation des témoins se fait sans accrocs et dans la discipline. Les observateurs nationaux sont présents dans les bureaux visités. Quant aux observateurs internationaux vu leur nombre, ils se déplacent d'un point à l'autre de la ville pour suivre le déroulement du vote.
La fermeture des Bureaux de vote dans le Bandundu s'est faite dans la majorité des cas à 17h. Le dépouillement a commencé sans incidents.
Kisangani (Province Orientale) : Le deuxième tour d'élections présidentielles et les élections provinciales ont commencé paisiblement tôt ce matin dans Kisangani et ses environs. Dans la collectivité éloignée de Lubuya Bera à 15 Kms au Nord-Estde de Kisangani, des électeurs ont marché plus de 30 Km pour atteindre des bureaux de vote. "J'ai marché pendant 32 Km depuis 2h00 du matin pour atteindre mon bureau e vote à 5h00 du matin" a dit Kombe Olivier 62 ans.
Le décompte des voix pour la présidentielle a commencé aussitôt après le vote, dans presque tous les bureaux de vote de Kisangani, et quelques centres du vote avaient aussi commencé le décompte du vote provincial. Les résultats préliminaires de plusieurs centres ont été affichés retard le soir comme et sont prêt à être expédié aux quartiers généraux de la CEI. Les observateurs locaux et Internationaux étaient présents dans les bureaux de vote. Le scrutin a été sécurisé par la PNC mobilisée dans tous les centres du vote.
Kindu (Maniema) : Les populations du Maniema sont allées voter dans la paix et la tranquillité, pour choisir leurs représentants provinciaux et leur Président de la République.
Dès 6 heures locales déjà, la plupart des bureaux de vote avaient ouvert leurs portes, et recevaient déjà les premiers électeurs parmi les 629 894 attendus dans les 1278 bureaux de vote, répartis en 461 centres; des électeurs matinaux venus accomplir leur devoir civique avant de vaquer à leurs occupations quotidiennes.
Le premier constat, aux premières heures de la journée, était le taux de participation faible, par rapport au premier tour. A 10 heures encore, le bureau de vote E de l’Institut Juhudi de Kindu était vide: la plupart des inscrits de ce bureau viendraient d’un village situé à 18 Kms de la ville.
A Punia, Kalima, Kibombo, Kabambare, Kasongo, Lubutu et Kailo, le constat n’est pas plus reluisant. Les bureaux ont ouvert très tôt, mais les électeurs se sont fait attendre.
Les problèmes d’organisation observés au premier tour ont été efficacement corrigés par le CEI. Tous les bureaux de vote ont été pourvus à temps du matériel électoral.
Quelques cas de fraudes ont cependant été détectés. Une dame a été interpellée par la police pour s’être introduite dans le centre de vote de l’Institut Lembelembe à Kindu, avec de l’argent et des jetons portant le nom d’une candidate dans son sac. Un autre individu a été surpris en train de distribuer des billets de 500 francs congolais à des électeurs à la cité de Mikelengue.
Uvira (Sud Kivu) : La participation a été importante, mais moins enthousiaste qu'au premier tour dans les 786 bureaux de vote que totalisent les Territoires d’Uvira (251 823 électeurs) et de Fizi (152 245 électeurs). Les électeurs ne se sont pas tous rués au bureau de vote á six heures pour devoir patienter d’interminables heures. Ils sont venus de manière plus espacée, ce qui a nettement facilité le travail des agents. D’une manière générale, les bureaux étaient beaucoup mieux organises qu’au premier tour.
Même si le taux de participation semble en baisse par rapport au premier tour à Uvira centre, il reste relativement élevé au nord du territoire on l’on relevait un taux de participation variant entre 64% (Mutarule) et 83% (Sange) à 15 heures. A Kabimba la participation a été de 71% à la fermeture du centre. Des chiffres plus élevés qu’à Uvira centre où les électeurs se faisaient attendre en matinée. Seulement 10 000 Congolais du Burundi ont traversé la frontière pour voter contre 16 000 au premier tour.
Aru (Province Orientale) : Si les bureaux de vote de la cité d’Aru ont tous ouvert leurs portes entre 6h et 17 heures, heure de l’Est, les chefs de centre et présidents de bureau notent que les électeurs se sont déplacés moins nombreux qu'au scrutin du 30 juillet.
Des 10 heures, le constat est fait. Dans les 5 centres de vote de la cité d’Aru, qui regroupent 17 000 électeurs, on relève une participation timide. Dans le centre de vote Paco, qui compte 2068 électeurs, à la clôture, seuls 66.6 % des inscrits du centre ont rempli leur devoir civique. Devant les bureaux, quelques électeurs attendent leur tour mais les dispositifs mis en place pour canaliser la foule s'avèrent inutiles.
Dans la soirée, les premiers résultats tombent. 68.38% pour la cité d'Aru. L’affluence n’est décidément pas comparable à celle du 30 juillet, ou la circonscription d’Aru avait connu un taux de participation s’élevant à plus de 83 % des inscrits.
Pourtant, dans les bureaux de vote, urnes, encre ou isoloirs, rien ne manque. Observateurs nationaux et témoins des partis politiques surveillent le déroulement des opérations. Cependant, seuls les témoins de l’alliance pour la majorité présidentielle sont accrédités pour le second tour des présidentielles. Les témoins de l’Union pour la Nation n’ont pas reçu leurs macarons.
Kalemie (Katanga) : Les 348 bureaux de vote de la circonscription de Kalémie, ont ouverts leurs portes sans gros retard en général. Les observateurs internationaux et nationaux (2 075) et les aux témoins des partis politiques (5 546) très nombreux ont assisté aux opérations jusqu'au dépouillement qui s’est terminé au petit matin du 30 octobre.
Le scrutin n’était pas comparable à celui du premier tour, avec des électeurs qui affluaient par petites vagues successives mais pas massivement dès l'ouverture des bureaux de vote. La périphérie de Kalémie voyait plus d'électeurs se presser malgré la trombe de pluie tombée brièvement tôt le matin. Au coeur de la ville qui borde le Lac Tanganyika, les centres de vote importants affichaient - à la fin d'une journée qui s'est avérée caniculaire - entre 45 et 70% de participation contrairement aux 67,66% de participation lors des votes du 30 juillet 2006.
Le scrutin dans l’ensemble la population a voté dans le calme et l’espoir. A en croire un électeur tout de blanc vêtu, juste après avoir accompli son devoir civique au centre Bakita, il exalte: «Quand on vote, on a du travail et on a à manger. Voter, c’est la santé!»
Un seul incident a fait un blessé grave, évacué par la Croix Rouge. La présence renforcée et massive de la Police Nationale Congolaise a permis une poursuite du déroulement du vote sans trop de perturbations. Aussi, des dérogations ont été accordées à 260 femmes de policiers venus en renfort de Manono (600 km au sud-ouest de Kalémie) à Kalémie. Le centre de vote du lycée Sendwe les a accueillies sans qu'aucun retard ne soit enregistré
Matadi (Bas Congo) : La plupart des bureaux de vote ont ouvert leurs portes à temps, aux alentours de 6h. Quelques retards ont toutefois été signalés, notamment à Matadi, à cause des fortes pluies qui se sont abattues dans l’ouest du pays.
A la mi-journée, le taux de participation n’était estimé qu’à 32 %, pour remonter à 55 % à la fermeture des centres de votes vers 19h, un taux largement inférieur aux plus de 75 % enregistrés lors du premier tour. En soirée, les opérations de dépouillement avaient commencé partout dans la province, selon le Bureau régional de la CEI.
Concernant l’organisations des scrutins, les efforts conjugués de la CEI et de la MONUC et l’expérience acquise lors du premier tour électoral ont permis la distribution à temps du matériel, y compris dans les localités les plus reculées du Bas Congo, et une meilleure préparation des agents électoraux.
Quelques erreurs ont malgré tout été rapportées : à Matadi, par exemple, où des électeurs n’ont pu voter dans les bureaux où ils étaient enrôlés, et bien qu’ils aient été munis de leurs cartes. Ailleurs dans la province, cinq centres de vote ont reçu du matériel électoral qui ne leur était pas destiné, comme le village de Nlemba, à quelques kilomètres de Tshela, où des bulletins des provinciales du Kasaï oriental ont été retrouvés.
Mbuji Mayi (Kasaï Oriental) : Le double scrutin du 29 octobre 2006 a surpris plu d’un observateur par son calme et l’intérêt de plus en plus affiché des électeurs à aller aux urnes. Même si l’on ne dispose pas encore des chiffres, il est clair que le taux de participation sera plus élevé qu’au second tour et de très loin plus important que celui du referendum du 18 décembre 2005.
A Mbuji Mayi comme à Mwene Ditu, le taux de participation était estimé à plus de trente 30% à midi. Toutefois à Lodja et à Kabinda il sera faible ; en deçà de celui du premier. A Lodja les populations sont restées chez elles. Elles craignaient un dérapage car les séquelles des affrontements du jeudi 26 octobre entre les partisans de Kabila et Bemba, sont encore présents dans les mémoires.
Certains observateurs estiment que cette forte participation s’explique par la proximité qui caractérise l’élection des députés provinciaux.
Mieux, on note cette fois-ci une forte présence des femmes dans les bureaux de vote. Il faut préciser que 64 femmes se présentent à la députation provinciale sur 468 candidats qui se disputent 14sièges pour toute la province.
Bunia (Ituri) : Après une campagne de sensibilisation qui a touché l’ensemble du District, les Ituriens et les Ituriennes se sont rendus aux urnes, avec dignité et le civisme, ce dimanche 29 octobre pour le deuxième round des présidentielles et des législatives.
Le taux de participation est resté haut avec une estimation autour de 60%. Aru a donné encore une fois un exemple de civisme avec le plus haut taux du District qui, selon les premières estimations se situe autour de 70%.
Le scrutin s’est déroulé dans le calme et la paix. Aussi, on a pu voir une excellente organisation de la part de la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Du point de vue sécuritaire, les groupes armés ont respecté leur engagement de ne pas faire obstacle à la tenue des élections : toute la journée électorale s’est donc bien passées dans le calme. Seulement un incident majeur à Fataki, où deux agents de la CEI ont été tués par un militaire soûl des FARDC.
Bukavu (Sud Kivu) : Les scrutins dans la province du Sud Kivu se sont déroulés dans le calme, et dans une atmosphère sereine, semblable à celle qui avait caractérisé les élections du 30 juillet dernier. Selon les informations dont la MONUC dispose au lendemain des scrutins, seuls quelques incidents mineurs ont emmaillé cette journée d’élections, et les groupes armés encore présents dans la province, n’ont pas entravé le vote. Contrairement à d’autres régions du pays, la pluie, même si elle fut présente dans certains territoires de la province, n'a pas trop ralenti les opérations de vote.
La mobilisation citoyenne des Sud Kivutiens a été forte, mais apparaît sensiblement moins massive que pour les élections du 30 juillet. A noter que lors des précédents scrutins, le taux de participation des populations du Sud Kivu avait été le plus haut du pays, atteignant 90,16%. S'il est encore impossible d'évaluer avec précision le taux de participation, il faut noter que les électeurs ne se sont pas presser aux portes des quelque 3000 bureaux de vote de la province des leur ouverture, a 6h du matin, et le vote a été beaucoup plus « étalé" sur la journée.
A Bukavu et Uvira, les principaux centres urbains de la province avaient absorbés leurs électeurs et fermés leurs portes à 17h00. Le dépouillement des bulletins pour les présidentielles était terminé dans plusieurs centres dès 19h00, et celui des bulletins pour les provinciales en cours. Cela n’a pas été le cas à l’intérieur de la province, ou le vote s'est poursuivi au delà de 17 h00, et ce, visiblement en raison du taux élevé d’analphabétisme, et de la complexité des bulletins pour les provinciales, lesquels comptaient jusqu'à six pages... Rappelons qu'il y avait plus de 900 candidats à la députation provinciale au Sud Kivu, et ce, pour 33 postes à pourvoir.
Beni (Nord Kivu) : Le soir du jour de scrutin, les cadres de la Monuc civil et militaire, le maire de la ville et l’administrateur du territoire, les responsables de la CEI, de la police ainsi de l’armée se sont réunis pour un échange des observations et une analyse de la situation. Tous les participants ont rapporté la même chose: « Pas des incidents, pas des problèmes de sécurité et une participation massive malgré la pluie».
En période de la pluie, le riz pousse et les femmes de cette région rurale ont préféré d’abord de rester dans les champs pour chasser les oiseaux avant d’aller voter. Ainsi les queues étaient moins longues que la dernière fois. C’est ainsi que le Maire de Beni a lancé un appel à travers les stations de radio locales afin que la population sorte pour voter.
A la fermeture des bureaux de votes, les agents électoraux rapportaient un taux de participations aussi élevé qu’au premier tour.
Le dépouillement s’est effectué pendant toute la nuit, pour les pouvoir afficher les résultats tôt le 30 octobre au matin avant le ramassage du matériel électoral qui a commencé immédiatement.
Gemena (Equateur) : La journée du scrutin provincial et présidentiel du deuxième tour se déroule dans le calme. A 6 heures du matin, les routes sont mouvementées, les habitants des villages environnantes se rendant dans leur bureau de vote. La longue liste de candidats provinciaux perturbe bon nombre d'électeurs, dont un grand nombre ne savent ni lire ni écrire.
Les représentants des partis politiques ainsi que les observateurs nationaux, dont beaucoup des confessions religieuses, sont présents dans quelques bureaux de vote, tandis que leurs homologues internationaux se montrent plus rares cette fois-ci.
Les bureaux de vote ont généralement pu ouvrir leurs portes à l'heure ou avec un petit retard. Quelques électeurs ont même passé la nuit devant le centre de vote afin de pouvoir voter de bonne heure et rejoindre leurs maisons avant la tombée de la nuit. Pourtant, quelques-uns sont surpris d'entendre qu'ils ne peuvent pas voter dans le centre en question car ils se sont enrôlés ailleurs. "Notre chef de groupement nous a dit que cette fois-ci, nous étions libres de choisir le bureau le plus proche. Je n'ai pas la force de marcher les 9 kilomètres jusqu'à mon centre", atteste une vielle maman, visiblement déçue.
Le taux de participation n'est pas comparable à l'affluence observée lors du premier tour. Partout à Gemena et dans ses environs, les files d'attente sont plus courtes et se dissolvent déjà à partir de 11 heures. Les bureaux fermés à 17 heures, les opérations de dépouillement ont débuté peu après.
Mbandaka (Equateur) : Près de 3 millions d’électeurs ont été appelés aux urnes pour choisir leur futur Président de la République et les députés provinciaux. Une journée électorale marquée par plusieurs cas de violences à Bumba où une personne a trouvé la mort et un blessé; des centres de vote, la radio Boboto du PPRD de cette ville et le domicile du président du PPRD/Bumba ont été saccagés.
A Basankusu, la tension est également monté d’un cran: la directrice de campagne du PPRD a eu la vie sauve grâce à la protection de la MONUC. A Bikoro, deux bureaux de vote ont été pillés par des hommes armés non identifiés; ce qui a obligé la CEI à envoyer des nouveaux kits. A Mbandaka, les incidents et plusieurs cas d’irrégularités ont été constatés: le directeur de campagne de l’Union pour la Nation a influencé le président du centre 2 de Wangata à faire voter une centaine des voyageurs, contrairement à la loi électorale.
Dans l’ensemble, les opérations électorales ont commencé très tôt entre 6 h et 7 h 30 avec un taux de participation appréciable dans 5342 bureaux de vote que compte la province dont 267 à Mbandaka ville. Les observateurs nationaux et internationaux ont marqué leur présence à ce scrutin pour constater, le bon déroulement de vote et le dépouillement.
Kikwit (Bandundu) : Le vote et le décompte des résultats se sont bien déroulés mais ont été marqué par un faible taux de participation. Comme à l'ouverture les bureaux de vote ont fermé à exactement 5pm.
La police Nationale congolaise, en charge de la sécurité, n'était pas présente dans SOA un village a situé des 25 km de Kikwit en dépit de la présence de témoins de partis politique et observateurs.
Quelques analphabètes, dans certains centres ont été accompagnés dans l’isoloir pour faire leur choix en violation de l’article 13 de la Loi électorale.
20 enfants dont sept filles ont été arrêtées puis relâchés par la police d’intervention rapide (PIR) à Kikwit pour avoir jeté des pierres au centre du vote de Kazamba situé à l'entrée de Kikwit ville.
Goma, (Nord Kivu) : L'ouverture des bureaux de vote dans le Petit Nord s'est effectuée avec sans problème, avec cependant un petit peu de retard (1/2 heure environ) dans certains bureaux de vote. La fermeture a été décalée en proportion, mais en moyenne 75 à 80 % des électeurs ont participé au scrutin. Il ne restait plus d’électeurs a 17:00 heures devant la majorité des bureaux de vote.
Le matériel était dans l'ensemble disponible. Quelques anomalies lorsque qu'à Goma et à Sake, le président d'un bureau de vote se sont aperçus que dans certains paquets de bulletins, il y avait eu un mélange avec des bulletins d'autres provinces. La CEI a immédiatement pris des mesures pour pallier la difficulté.
La compétence des agents des bureaux de vote s'est accrue au fur et à mesure des opérations électorales et le vote lui-même s'est bien déroulé, de façon ordonnée. Les agents des bureaux de vote avaient bénéficié de leur expérience acquise lors du référendum du 19/12, du 1er tour le 30/07 et de la sensibilisation qu'ils ont reçu de la part de la CEI, de National Democratic Institute, de IFES et IESA.
Devant les bureaux, la PNC a fait un bon travail dans l'ensemble. La préparation avait été faite en collaboration avec la Police Monuc (training, conseils logistiques et pratiques).
Quelques incidents ont été signalés à Vitshumbi (territoire de Ruthsuru) village de pêcheur au bord du Lac Edouard, où une personne a été arrêté pour avoir tenté de voter dans 2 bureaux différents. Une femme a été arrêtée dans un village près de Butembo (Kambali dans le Grand Nord) pour avoir mené campagne pour le MLC devant le bureau de vote. Un président de bureau à Katweguro (territoire de Rutshuru) arrêté pour avoir incité à voter pour un parti politique.
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