Plus de 6.000 personnes ont dû abandonner leurs terres à cause de violents combats en cours depuis quelques jours dans le Nord-Kivu, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, entre les Forces armées congolaises (Fardc) et des miliciens rebelles non encore clairement identifiés.
L'information a été référée par la Mission des Nations Unies dans le pays (Monuc), précisant que ces civils ont abandonné la zone de Gungu, qui semblerait être la plus concernée par ces affrontements, pour se diriger vers Masisi, la plaine située à la limite entre le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.
Pour le moment, les déplacés ne semblent pas se trouver dans une situation critique et bénéficient du soutien de familles qui ont accueilli les nouveaux arrivés. La région nord-orientale est celle qui compte le plus de civils déplacés à cause de l'insécurité et des combats sporadiques enregistrés depuis janvier dernier. Selon certaines données onusiennes et humanitaires, les déplacés seraient quelque 140.000.