Près de 2.000 agents de l’Office national de transport, Onatra, ont débrayé depuis jeudi 12 août. Ils ont fait un sit-in ce lundi matin devant leurs bureaux. Trois revendications sont à la base de cet arrêt de travail. La première revendication, c’est le paiement des frais scolaires pour les enfants des agents.
Sur cette question, le personnel de l’Onatra avait adressé une lettre à l’ADG a. i. le 26 juillet dernier dans laquelle il réclamait à l’employeur 113.000 francs congolais par agent, montant négociable, au lieu du montant l’habituel de 50.000, selon des sources contactées sur place par Radio Okapi.
Selon le président de la délégation syndicale, l’Onatra affiche une bonne santé.
Pour preuve, affirme-t-il, le salaire des mandataires est passé du simple au double, soit de 8.000 à 16.000 dollars américains.
Il est donc logique, conclut-il, que l’enveloppe des frais de scolarité des enfants des agents soit également revue à la hausse.
Autre revendication, les arriérés de salaires des agents de Lisala, Kisangani, Bandundu, etc.
A cela s’ajoute également la spoliation du patrimoine de l’Onatra.
Face au refus de l’ADG a.i. de négocier par rapport à ces trois revendications, les agents ont alors observé un d’arrêt de travail ce lundi matin.
Joint au téléphone Serge Basaula, l’ADG a.i de l’Onatra, i a indiqué qu’un groupe d’agents sur 12.000 que compte l’Onatra, ont exprimé le besoin d’observer un arrêt de travail.
Le numéro un de l’Onatra considère cet acte comme de la pure agitation.
Il précise que le travail se poursuit normalement dans les installations de l’Onatra.
Pour Serge Basaula, l’agitation de la délégation syndicale viserait à obtenir des indemnités kilométriques évaluées à environs 8 00 dollars américains.
Et pourtant, poursuit-il, la direction de l’entreprise a supprimé ces indemnités il y a une année.
Par ailleurs, à Matadi, les délégués syndicaux du port international de Matadi désapprouvent le mouvement d’arrêt de travail observé ce vendredi par leurs collègues de Kinshasa qu’ils qualifient de rébellion.
Car selon eux, leurs collègues de Kinshasa n’ont pas respecté la procédure en matière d’arrêt de travail.