Le ministre de l'Energie de la RDC, Bania Muheré Baliené - Sauvegardez (MP3)
Le financement du plus gros projet hydroélectrique au monde, Grand Inga, fait l'objet d'une réunion à Londres. Ce projet prévoit la construction, sur le fleuve Congo, en RDC, d'un barrage qui permettrait de produire deux fois plus d'électricité que la plus grande centrale hydroélectrique au monde située en Chine. Pour un coût estimé à 80 milliards de dollars, Grand Inga pourrait alimenter tout le continent africain, de l'Afrique du Sud à l'Egypte, grâce à une production pouvant atteindre 39 000 mégawatts. C'est en tout cas ce que font valoir les auteurs du projet qui affirment que ce barrage augmentera la production globale d'électricité en Afrique de 30%. La réunion qui s'est ouverte lundi à Londres rassemble les représentants de sept pays africains et des plus grandes banques du monde, à l'invitation du Conseil mondial de l'énergie qui pilote le projet. Ce n'est qu'après les études de faisabilité qu'on saura quand les travaux démarreront et combien de temps elles prendront, a expliqué le ministre de l'Energie de la RDC, Bania Muheré Baliené. Grâce à l'appui de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de partenaires privés, des travaux sont en cours pour la réhabilitation des barrages d'Inga I et II, a révélé M. Baliené. Le ministre congolais a ajouté que des études de pré-faisabilité ont pu être conduites concernant le projet Inga III, prévu pour générer 4350 mégawatts.
Le ministre de l'Energie de la RDC, Bania Muheré Baliené
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Barrages d'Inga