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François Muamba : «Je suis pessimiste quant aux chances de réussite des pourparlers de Nairobi»

Le Potentiel - 12 janvier 2009
Francois Muamba

Le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), François Muamba, est optimiste sur l’issue du procès à la CPI du président national de son parti politique, Jean-Pierre Bemba, qui devra être relaxé. Il est plutôt pessimiste en ce qui concerne les négociations gouvernement-CNDP à Nairobi au Kenya.

M. le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), le président national de votre parti, le sénateur Jean-Pierre Bemba, va être devant ses juges. Avez-vous encore l’espoir à quelques heures de la tenue de ce procès ?

A partir du 12 janvier, en principe, jusqu’au 15, aura lieu cette fameuse confirmation des charges contre notre leader, Jean-Pierre Bemba. Séance au cours de laquelle le procureur viendrait mettre, enfin, sur la table les preuves pour lesquelles Jean-Pierre Bemba est en prison. Nous avons, nous-mêmes, depuis le début, exigé que cette séance ait lieu le plus rapidement possible. L’opinion se rappelle que, dès qu’on a arrêté au mois de mai 2008, Jean-Pierre Bemba en Belgique, nous avions milité pour qu’on le laissât libre de manière à ce que lorsque viendrait cette séance qu’il puisse se présenter en prisonnier libre. Nous n’avons pas été suivis et on l’a amené en prison en disant que le 4 novembre de l’année dernière cette séance allait avoir lieu. Tel n’a pas été le cas. Ensuite, on nous a parlé du 8 décembre. Mais là aussi il y a eu un report. Maintenant qu’on nous parle du 12 au 15 janvier, nous sommes les premiers à nous en réjouir. Nous sommes convaincus que, sur le fonds du dossier, il n’y a pas de charges suffisantes pour que Jean-Pierre Bemba puisse rester en prison. Et pour qu’on arrive à l’étape d’examiner la question quant au fond il est indispensable que les témoins passent. Une fois de plus, nous avons demandé que cela se passe le plus rapidement possible. Nous espérons que, cette fois-ci, il n’y aura pas de report.

Qu’est-ce qui vous pousse à être optimiste quant à la libération de votre leader, alors que vous devriez être inquiet ?

D’abord, du point de vue de la procédure, il n’est pas dit que Jean-Pierre Bemba sera libre le 15 janvier. Après cette séance de confirmation des charges, je pense que, du point de vue de la procédure, il faudrait un mois, si pas deux mois. Il faudrait donc un mois aux juges pour rendre leur verdict pour ce qui concerne la confirmation des charges. Et il nous faudrait quelques semaines pour croiser les bras. Quant à l’assurance, mieux la conviction, nous disons que si on a arrêté Jean-Pierre Bemba pour des raisons juridiques pour ce qui s’est passé à Bangui en République centrafricaine au cours des années 2002 et 2003, si c’est vraiment cela. Alors même que ces faits sont réels, si on applique la justice, on ne peut pas arrêter Jean-Pierre Bemba. On lui reproche d’avoir été, à cette époque-là, à la tête de l’Armée de libération du Congo (ALC) et d’avoir répondu à la demande de renfort émanant de l’ancien président centrafricain, Ange-Félix Patassé. Cela pour autant que des éléments de l’ALC aient été impliqués dans les méfaits des années 2002-2003, il y aurait un lien entre ces faits-là - une fois de plus, des faits avérés - et Jean-Pierre Bemba. C’est ce lien que nous contestons.

Selon vous, ce lien n’existe pas... Ce lien à nos yeux, n’existe pas. Ce lien que les avocats de Jean-Pierre Bemba s’apprêtent à démonter. On ne peut pas établir ce lien dans la mesure où Jean-Pierre Bemba n’a pas clarifié ce qui s’est passé. On ne peut pas l’établir dès lors qu’il n’a pas donné l’ordre aux troupes de faire cela. Elles n’étaient pas parties en Centrafrique pour cela. Il n’y a pas ce lien dès lors qu’en tant que chef, il a fait mener une enquête à l’issue de laquelle on a identifié quelques coupables qu’on a jugés et punis. Dans le monde entier, tous les chefs, y compris les chefs d’Etat, lorsque ce genre de problème se pose, la seule chose qu’on demande est celle de savoir qui a planifié, qui a donné les ordres. Et les chefs font mener des enquêtes. On identifie les coupables, on les fait juger et on les punit. Au MLC, ça s’est fait comme ça. Nous avons examiné cela parce que les avocats vont le démontrer pour qu’on les libère. Mais s’il y a des raisons politiques, alors-là, ils peuvent faire autrement. C’est ainsi que nous sommes-là, attentifs, vigilants. Et le moment venu, nous allons faire connaître notre position par rapport à ce qu’ils vont faire.

Y a-t-il eu un cas de viol, de massacres comme Bemba est incriminé sur ce point-là ?

La réponse est clairement oui. Qui a perpétré cela ? Est-ce Jean-Pierre Bemba ? Non. Ce sont des gens envoyés par Jean-Pierre Bemba en Centrafrique. Nous les avions identifiés, jugés et punis Il est question de quelques éléments isolés qui ont participé à ces méfaits que nous avons d’ailleurs condamnés.

Il porte la responsabilité en tant que leader de ce parti politique …

Justement pas. Nous disons que nous ne sommes dans un domaine ni humanitaire ni sentimental. Si vous vous adressez à des juges, le lien entre le chef et les faits commis par les hommes de troupes doivent être démontrés en termes juridiques. La seule façon de le démontrer, c’est de prouver, par exemple, que Jean-Pierre Bemba, en tant que chef, a planifié. Ce qui n’a pas été le cas. C’est de prouver qu’il a ordonné. La réponse est non. C’est de prouver, alors qu’il n’a pas planifié, qu’il n’a pas ordonné, que lorsqu’il a appris cela, il n’a pas puni. La réponse est non. Mais, regardez ce qui se passe ailleurs. Dans notre propre pays, je me demande ce qui se passe actuellement dans la partie orientale. Est-ce qu’on ne viole pas, on ne pille pas, y compris par les troupes gouvernementales ? A qui est-ce qu’on va poser la question demain ? Imaginez qu’on interpelle le président Kabila qui est aussi le patron de l’armée, quant à ce. Quelle serait alors sa propre ligne de défense, puisqu’elles sont ses troupes en tant que commandant suprême des armées ? Vous ne pouvez pas seulement constater qu’il y a eu des problèmes pour conclure que c’est la faute du chef. Puisqu’alors si ça devrait être cela, convenons que notre président de la République ira, à un moment ou à un autre, en prison. Est-ce que c’est cela qui va se passer ? Lorsque M. Bush a su que des troupes américaines ont porté atteinte aux droits de l’Homme par rapport aux prisonniers irakiens en Irak, qu’a-t-il fait ? Il y a eu enquêtes, interpellation des gens. Des militaires ont été jugés et punis. Cela se passe comme partout dans le monde. Est-ce pour cela qu’il a cessé d’être président des Etats-Unis après avoir été interpellé par la Cour pénale internationale qu’il ne reconnaît même pas ?

Autre chose à présent. A Nairobi se tient le troisième round des négociations gouvernement-Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Quelles chances donnez-vous à ces pourparlers. Surtout au sein du CNDP, il y a eu, je dirais, une sorte de rébellion.

Nous sommes dans une récurrente de guerre depuis 1996. Il y a lieu de se poser la question de savoir pourquoi Nairobi, pourquoi toutes ces guerres se succèdent les unes aux autres en ayant une même origine. Tout part toujours de l’Est. On dirait que, depuis que les Hutu ont traversé pour venir chez nous en 1994, à l’époque du maréchal Mobutu, notre pays ne connaît plus la paix. C’est là le véritable problème. Qu’est-ce qui est derrière cette situation interminable de guerre. Et son corollaire chaque fois qu’on essaie de résoudre le problème, un autre problème de même nature surgit Quelque chose dans le fond qu’il faut extirper, mettre un jour sur la table. Pourquoi passe-t-on de Laurent-Désiré Kabila à Azarias Ruberwa ? Comment passe-t-on de ce dernier au président Kabila ? Et comment passe-t-on du président Kabila à Laurent Nkunda ? Je parle de soutiens successifs apportés à toutes ces personnalités congolaises par le Rwanda qui a soutenu le président Kabila. Tout d’un coup, on a vu que le Rwanda a porté son dévolu sur l’ancien vice-président Azarias Ruberwa. Et en 2006, on a vu que le président Kagame a plutôt soutenu le président Laurent-Désiré Kabila. Aujourd’hui, Kagame semble expliquer que ce qu’il a apporté au président Joseph Kabila est maintenant quelque chose qu’il faut battre en brèche. Selon le dernier Rapport des Nations unies, on voit que c’est vers Nkunda que l’appui est porté. D’ailleurs, si je me rappelle bien, puisque j’ai lu cette interview du président Kagame accordée à Colette Braeckman du journal belge Le Soir, qui disait que si Nkunda disparaissait aujourd’hui, il y aura un autre Nkunda. Quel est le problème de fond ? A mon avis, que ça soit Nairobi I, Nairobi II, Nairobi III, IV ou V, tant qu’on n’a pas mis ce problème sur la table, à savoir le lien entre toutes ces guerres, pour voir ce qu’il faut faire pour que cela s’arrête, on va continuer à tourner en rond. Vous avez posé la question de savoir si je suis optimiste, je suis plutôt pessimiste.

Pourquoi pessimiste ? Et quel est, au juste, le problème de fond ?

Parce que personne ne le pose. J’ai décrit les faits et les conséquences. Quelle est la cause ? Je ne suis ni devin ni Dieu sur terre. Il semble, néanmoins, qu’à l’analyse, cette succession des guerres depuis 1996 n’est pas un fait du hasard. Le fait que toutes ces guerres partent de l’Est n’est pas un hasard. Le fait que chaque fois qu’on essaie de résoudre le problème, le Rwanda appuie quelqu’un d’autre et la guerre reprend n’est pas non plus un hasard. Qu’est-ce que veut réellement, le Rwanda? J’ai lu dernièrement dans la presse, notamment dans Le Potentiel, que M. Cohen, cet ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, parle d’un Plan pour, selon lui, mettre fin à la guerre. On voit bien que Nairobi ne résoudra pas le problème.

Peut-on comprendre par là que tous ces problèmes nous arrivent parce que l’Est du pays est sauvagement riche ?

Je l’ai dit. Mettons ce problème sur la table. Faisons un débat national. Que ceux qui ont des éléments précis les apportent. Notamment, je le répète, les anciens dirigeants des l’AFDL qui existent, qui sont toujours-là. Certains ne sont plus au pouvoir, mais beaucoup y sont. Qu’on laisse de donner cette double impression que les Congolais ne savent pas. Et tout d’un coup, on voit des plans concoctés de l’extérieur. D’après ce que j’ai lu dans la presse sur le Plan Cohen, il y a des gens qui savent ce qu’il faut faire. Nous, MLC, n’étions pas dans cette affaire de l’AFDL. Comme tout le monde à Kinshasa, nous attendons que ceux qui détiennent ces informations aient le courage de mettre ce problème sur la table. Et en tant que Congolais, en tant que patriotes, nous participerions à ce débat national et formulerions des recommandations sur les tenants et les aboutissants de l’affaire. Nous apporterions notre pierre à la démarche dans le sens de trouver des réponses qui puissent mettre définitivement fin à la guerre, sans compromettre les intérêts vitaux de la République. Il semble que notre pays est menacé par la balkanisation. Pour cela, il s’avère nécessaire de mettre le problème sur la table autour du chef de l’Etat, des députés et sénateurs dans le format de représentation provinciale. J’ai l’impression que cela n’a pas été abordé. Par ailleurs, on envoie des délégations négocier à Nairobi. Mais négocier quoi ? Lorsque le chef de l’Etat reçoit les élus du peuple, l’agenda de Nairobi n’a pas été clairement exposé. Voici, donc, une série de raisons qui me poussent à croire que ces guerres ne vont pas s’arrêter. Et puisqu’elles ne vont pas s’arrêter, on ne pourra pas reconstruire les ponts, les cinq chantiers ne seront jamais réalisés. Tout ça nous paraît assez grave puisqu’on donne de l’espoir à la population que l’économie va être relancée mais il y a des barrières érigées. Et des gens dans notre pays savent pourquoi ces barrières sont-là et ne veulent pas mettre le sujet sur la table.

Vous avez participé au dialogue intercongolais à Sun City en Afrique du Sud. Vous avez négocié avec les tenants de l’AFDL. Pourquoi n’aviez-vous pas abordé ce sujet ?

Lorsque nous étions à Sun City, comme vous le dites, le Rwanda soutenait le RCD. Je vous ai dit que nous sommes dans une récurrente où nous avons vu le Rwanda soutenir Laurent-Désiré Kabila, Ruberwa au regard des mécanismes de Sun City et notre chef de l’Etat actuel en 2006 lors des élections. C’est de notoriété publique. Aujourd’hui, on voit que le Rwanda soutient Nkunda. Et demain, ce sera quelqu’un d’autre. Une fois de plus, comment va-t-on rompre cette sorte de spirale, ce cercle vicieux ? Il nous faut retourner à l’origine du problème. J’ai la faiblesse de penser que l’origine est le lien entre l’AFDL et le Rwanda. Il faut qu’on remonte là. Et ce n’est pas le MLC qui détient ces informations.

La solution ne pourrait-elle pas être la démarche de l’ancien sous-secrétaire d’Etat américain Cohen…

Pas du tout. Il faut commencer par savoir l’information. Quand on saura de quoi il s’agit,on pourrait dire qu’un tel problème pourrait être résolu lors d’un forum, de tel format. Il faudrait que telle structure institutionnelle soit impliquée ou pas. Nous ne savons pas précisément à ce stade quel est le fondement. Qu’est-ce qui justifie cette attitude de notre voisin qu’on ne peut pas déplacer. ? On est obligé de coopérer, d’être en paix avec le Rwanda. Il me semble que le point de départ, c’est de mettre le vrai problème sur la table. Lorsque le chef de l’Etat, Joseph Kabila, demande à tout le peuple de se mettre derrière lui, il ne donne pas les mécanismes de mettre fin notamment à la guerre dans l’Est du pays, il ne nous dit pas pour soutenir quoi. On doit se rassembler autour de quel objectif ?

C’est pour chasser l’ennemi du territoire national …

Oui, mais pourquoi, pendant tout ce temps, ne parvient-on pas à bouter l’ennemi hors du territoire national ? Il faut d’abord connaître l’ennemi et savoir pourquoi il est là. Si vous pouvez mettre en place un mécanisme efficace qui ne passe pas nécessairement par la guerre. Je suis convaincu que si ce problème est soumis à la nation d’une manière sincère, on trouvera des mécanismes autres que la guerre pour mettre fin à celle-ci.

Ne voyez-vous pas que 20.000 hommes face à 1.000 de l’autre côté…

Nous étions, à l’origine, un mouvement politico-militaire. Nous aussi, avec nos 20.000 hommes, face à plus de 100.000 hommes qu’il y avait à Kinshasa, nous arrivions parfois à engranger des victoires sur le terrain. Ce qui a rendu les troupes du MLC aussi efficaces, à certains moments, dans ses combats, c’est probablement parce qu’elles savaient pourquoi elles se battaient. En ce moment-là, le sens du sacrifice, de l’engagement était différent par rapport à des gens qui venaient se battre sans qu’on leur explique pourquoi ils venaient se battre. Donc, la guerre n’est pas seulement une question d’armes, du nombre des combattants, mais aussi l’explication de la cause et quel est le degré d’implication dans cette cause. Les combattants peuvent être moins nombreux, mais ils peuvent gagner par détermination. C’est un élément psychologique très nécessaire. Tous les chefs militaires sérieux le savent. Je ne dirais pas d’emblée trahison ou quoi que ce soit. Je pose le problème d’une manière basique. D’autre part, nous avons le Rwanda, qui a ses problèmes internes, notamment avec les Interhamwe, trouve le prétexte de piller nos richesses dans l’Est du pays. Nous constatons, en effet, que, depuis 1994, nous sommes dans une récurrente. Qu’on nous dise d’une manière beaucoup plus précise quelle est la véritable demande du Rwanda, quelle est la nature réelle de cette demande. L’AFDL, qui a ses représentants au sein des institutions, doit mettre la question sur la table. Avec Obassanjo par ici, Cohen par là, les Congolais donnent l’impression d’être incapables de trouver de solution à ce problème.

Propos recueillis Monulf Bosso/Télé 7


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