Tout porte à croire que la tenue des élections locales sera effective après l’engagement de la CEI à entamer le processus de révision du fichier électoral dans la ville-province de Kinshasa.
Après sa séance de travail avec le Premier ministre, Adolphe Muzito, Apollinaire Malumalu, président de la CEI, s’est entretenu avec Célestin Mbuyu Kabango, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité au sujet du processus électoral en République démocratique du Congo. Leur entretien a porté sur la dernière réunion présidée par le Premier ministre et les différents ministres concernés par le déroulement des élections urbaines, municipales et locales ainsi que le scrutin de 2011.
Au terme de cette audience, l’abbé Apollinaire Malumalu a confirmé la tenue, à une date à fixer par le Bureau de la CEI, des élections urbaines, municipales et locales, de même que les élections générales de 2011, rapporte l’APA.
« Toutes les élections auront lieu, mais, en ce qui concerne le calendrier, je préfère que l’organe qui a la charge de l’établir soit d’abord convoqué », a déclaré le président de la CEI. Les élections locales dont le coût est estimé à 131 millions de dollars, en dehors de l’appui logistique de la Monuc, a été revu à la hausse, selon la CEI, soit de 400 à 500 millions de dollars pour les élections générales de 2011.
A l’issue de l’ensemble de consultations qu’entreprennent le président de la CEI et la réunion du Bureau, organe chargé de fixer le calendrier aussi bien pour les électorales locales et générales, on sera fixé en définitive sur le coût de la sécurisation électorale. Un autre aspect abordé concernait la gestion du contentieux, des opérations électorales et la sensibilisation des élections.
Selon la même source, la CEI est en train de mobiliser ces ressources financières par la communauté internationale. Le gouvernement, de son côté, mobilise les moyens complémentaires. C’est pourquoi, au sujet de la sécurisation électorale, l’abbé Apollinaire Malumalu a fait savoir qu’elle demeure permanente, de même s’il y a beaucoup plus de perspective de paix actuellement qu’en 2006.
« Nous devons être vigilants et travaillons sous le projet de sécurisation à côté de celui du contentieux qui font partie intégrante du processus électoral », a conclu le président de la CEI.
Signalons que la question de la révision du fichier électoral est une opération importante, notamment en ce qui concerne es entités déconcentrées qui sont de la responsabilité du ministre de l’Intérieur et sécurité.