« Moi je suis allé dans cette réunion avec l’idée de se mettre ensemble pour batte le camp AFDL [Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, menée par le feu M’zee Laurent-Désiré Kabila]. Je précise bien, le camp AFDL. Battre ce camp parce qu’il a paupérisé la population. J’ai bien dit que si ce n’était pas moi, j’allais accepter le verdict », a déclaré Martin Fayulu.
Il dit ne pas comprendre ce qui arrive à Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, alors que les leaders de l’opposition ont signé l’accord de Genève « en âme et conscience en s’engageant à ne pas le violer ».
« Si nous de l’opposition qui accusons le pouvoir kabiliste de ne pas respecter les textes n’arrivons pas à respecter ceux que nous avons nous-mêmes signés, quelle leçon donnons-nous à la population ? », s’interroge Martin Fayulu.
Il se demande quel signal l’opposition donne à la population avec ce comportement de certains leaders.
« [le message] que nous disons aux enfants est que nous avons fait la politique pour moi, pour mon clan, pour mon parti et non pour le bonheur du peuple congolais », a regretté le président de l’Ecidé.
Après la signature de l’accord de Genève, deux des sept leaders de l’opposition s'y sont désengagés. Il s’agit de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Ils disent avoir respecté les mots d’ordre de la base et de la direction politique de leurs partis.