Comme à la chambre basse, la chambre haute du Parlement congolais a réservé une fin de non recevoir à la demande du gouvernement d'ouvrir une ligne des crédits provisoires avant l'adoption et la promulgation du budget 2010 dont le projet est en seconde lecture, après son renvoi par le président de la République, rapporte radiookapi.net
Cette demande a donc été rejetée par les sénateurs. Y aurait-il alors un vide budgétaire ? Pour certains parlementaires, il n’y a pas à s’inquiéter outre-mesure du fait du rejet par les deux chambres de la demande du gouvernement concernant l’ouverture des crédits provisoires. Avec diligence, le projet du budget 2 010 actuellement en deuxième lecture au Parlement sera soumis au chef de l’Etat pour promulgation.
Membre de la commission politico administrative, le député Wilfried Ngoie wa Mwenze donne des précisions : « Il ne peut y avoir de dysfonctionnement par rapport à ça. Parce que la Constitution est claire : au plus tard le 1er février, si le budget n’est pas voté, à ce moment là, le crédit provisoire devient exécutoire. Donc, nous avons tout le temps. Voilà pourquoi l’Assemblée nationale s’est évertuée à travailler en toute urgence pour que cette possibilité n’ait pas lieu. L’Assemblée nationale a donné au gouvrenement les moyens de sa politique, je pense, aujourd’hui, le budget revu sur base des recettes additionnelles, revisées et redistribuées, de manière équitable, orthoxe, va monter à la chambre haute, et je pense qu’en toute urgence aussi, il sera sur la table du chef de l’Etat pour promulgation. »
Le député de conclure : « Je ne pense pas que cela puisse poser un quelconque dysfonctionnement. Notre souci est que la machine tourne à rond, et que le pays ait les moyens de sa politique afin que nous puissions éviter un blocage. »