Dans un entretien téléphonique à Radio Okapi, ce jeudi 19 janvier, Jacques Djoli a déclaré:
«Nous avons analysé certaines plaintes. Il y a une série de décisions et recommandations faites qui doivent être validées par le Bureau [de la Ceni]. La plupart de nos équipes sont déjà rentrées et la dernière est arrivée hier dans l’après-midi. Il était important qu’on puisse leur donner un minimum de temps pour faire les synthèses de leurs conclusions. Ces synthèses qui seront examinées par le Bureau aujourd’hui. Si nous ne terminons pas, nous allons continuer afin de trouver les mesures correctives là il faut et d’intégrer des éléments dans l’évaluation qui va avoir lieu.»
Le vice-président de la Ceni a indiqué que son institution est confrontée, depuis le début du processus électoral, au problème de temps.
Il a sollicité 48 heures ou 72 heures pour permettre à la Ceni de vérifier le travail abattu par ces équipes sur terrain.
Il a estimé qu’il faudrait encore donner du temps à la Ceni pour examiner certaines plaintes et requêtes reçues de la plupart des candidats et observateurs sur la compilation des résultats des élections législatives.
«La Ceni a besoin de plus de sérénité», a-t-il poursuivi.
Jacques Djoli a reconnu «la disparition des plis de quatre circonscriptions électorales de certaines provinces», sans donner d’autres précisions.
A ce sujet, a-t-il poursuivi, la Ceni attend le rapport d’enquête de ses équipes de vérification dépêchées à travers les provinces dont la dernière est arrivée à Kinshasa le mercredi 18 janvier.