«J’ai dû prêter sermentdevant la nation, il me restait un élément pour entrer officiellement en fonction. Cet élément est ce qu’on appelle en droit l’imperium c’est-à-dire la force publique», a déclaré le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Estimant que l’armée et la police doivent faire allégeance au nouveau président de la République, Etienne Tshisekedi a affirmé avoir rencontré «une armée et une police acquises au changement».
Certains journalistes congolais et étrangers ainsi que des militants de l’UDPS venus assister à la conférence de presse ont été empêchés par la police d’accéder àla résidence d’Etienne Tshisekedi.
Un non événement, selon la majorité
Le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku, a estimé que la déclaration d’Etienne Tshisekedi était un non événement.
«Franchement, j’avais souhaité réagir par le silence mais c’est par respect à Radio Okapi que je réagis parce que c’est un non événement,» a-t-il déclaré ajoutant que « nous sommes une République avec une constitution. Il y a un président de la République élu».
Affirmant qu’Etienne Tshisekedi s’était autoproclamé président de la République avant le début de la campagne électorale, Aubin Minaku a jugé inutile de continuer à réagir aux propos de l’opposant.
Arrivé deuxième à l’élection présidentielle (32,33%), le leader de l’UDPS contestela réélection de Joseph Kabila (48,95%) et se considère comme le président élu.