UNE AMBIANCE PARTICULIÈRE.- Ce match joué à huis clos laissera un goût amer aux Corbeaux. L'ambiance était spéciale et peu enthousiasmante. Ils furent pourtant les auteurs d'un début de match prometteur, en faisant le jeu dans la moitié égyptienne. Le scénario était évident : Ahly laissait venir et jouait le contre avec promptitude.
UN BUT QUI FAIT MAL.- On jouait depuis onze minutes lorsque le TPM encaissa un premier coup en pleine figure. Le buteur Emad METEB plaçait un tir en coin qui trompait KIDIABA et renforçait davantage encore Ahly dans sa position attentiste. Mazembe était dès lors contraint à se lancer dans une course poursuite éprouvante.
BEAUCOUP TROP DE MALADRESSE.- Dans l'ensemble, le TPM manœuvrait plutôt bien jusqu'à l'approche du but égyptien. Mais il faisait malheureusement preuve d'une grande maladresse dans ses tirs. LUNGU, SINGULUMA, KALABA gâchaient plusieurs bons ballons et la mi-temps s'achevait à l'avantage des locaux.
DES ÉGYPTIENS HABILES ET RUSÉS.- À la reprise, Ahly ne changeait rien à son schéma de jeu. Sortir de derrière en petites passes courtes redoublées pour aller vite vers la surface mazembienne. Puis miser sur l'habileté des ABOUTREIKA, EMAD ou SAYED pour déséquilibrer la défense et frapper. En ajoutant beaucoup de ruse pour obtenir des coups-francs et gagner un maximum de temps.
SAMATA REDONNE ESPOIR.- Le TPM piétinait, s'énervait, manquait de maturité mais restait néanmoins dangereux. On le sentait capable d'égaliser même lorsqu'il fut réduit à 10 après l'expulsion plus que contestable de KIMWAKI. Et il égalisa sur un centre de KASUSULA que SAMATA reprit de la tête avec aplomb : 1-1.
TROP DE NERVOSITÉ.- Le plus dur était fait et il aurait suffi de se montrer calme, concentré, en conservant le ballon pour ramener ce point qui aurait fait du bien pour la suite. Hélas, Mazembe cédait à la nervosité et, sur le fil, laissait Ahly empocher trois points auxquels les Égyptiens ne croyaient plus...
ENCORE CINQ MATCHES.- Le faux pas est fâcheux et va obliger les Corbeaux à faire feu de tout bois le 22 du mois, face à l'étonnant Berekum du Ghana, vainqueur de Zamalek samedi (3-2). Cette fois ce sera sur la pelouse du nouveau stade TP Mazembe. Et avec du public pour pousser les troupes! Il reste cinq matches pour se qualifier pour les demi-finales dans un groupe très relevé. Il faut garder confiance.