A la fin de leurs discussions, ils ont signé un accord pour établir une nouvelle force militaire composée des soldats provenant des pays « neutres » pour « éradiquer » les groupes armées qui pullulent dans cette partie du pays, y compris les rebelles du M23-Cndp, soutenus par le Rwanda et dirigés par le criminel de guerre Bosco Ntaganda, et les rebelles rwandais des Fdlr.
Ce que se demandent beaucoup de Congolais avec grand étonnement c’est de savoir pourquoi notre armée, les Fardc, ne parviennent pas à en finir avec ces groupes armées sans compter sur des forces étrangères. Cela fait plus d’une décennie que l’insécurité perdure dans l’Est du Congo.
Disons-nous la vérité. Nos autorités nous ont terriblement failli en matière de sécurité.
Le record du président Kabila en matière de sécurité depuis qu’il est au pouvoir est négatif, très négatif, pire que nul. C’est un fait, il ne peut pas dire le contraire. C’est incroyable ! Ces messieurs n’ont-t-ils pas honte ? L’insécurité dure depuis qu’ils sont au pouvoir.
On a beau pointer du doigt le soutien étranger réel que ces rebelles reçoivent du Rwanda, mais il faut aussi qu’on se dise la vérité sur l’incapacité de nos dirigeants à protéger notre propre territoire.
Ce n’est pas que les soldats congolais ne veulent pas défendre leur pays ou que les rebelles du M23-Cndp, aidés par des soldats rwandais, eux se battent avec quatre mains et quatre pieds.
Il faut mettre de l’ordre dans notre propre maison. Sinon, il y aura toujours des gens pour exploiter nos faiblesses et utiliser ces rebelles pour s’accaparer de nos richesses.
Soyons quand même sérieux ! Ce désordre ne peut plus durer. Cette insécurité a déjà trop duré.
Tant qu’on ne donnera pas les moyens nécessaires à nos vaillants soldats des Fardc, qui se battent et donnent leurs vies pour notre cher pays malgré les conditions difficiles dans lesquels ils évoluent, l’insécurité perdurera dans l’Est du Congo.
Monsieur le président Kabila, garantir l’intégrité du territoire national, voilà votre tâche suprême. Faites votre travail.
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