Radio Okapi a rapporté que les rebelles du M23 ont fui la base en panique, surpris par le bombardement inattendu loin des lignes de front.
L'armée congolaise a annoncé avoir détruit plusieurs dépôts de munitions à la base.
Interrogé sur des rumeurs selon lesquels des civils auraient été tués dans l'attaque, le colonel Hamuli, le porte-parole des Forces armées congolaises (FARDC) dans la province du Nord-Kivu, a rejeté ceci comme une propagande du M23.
Le colonel Hamuli a déclaré à Reuters que « Rumangabo est un site purement militaire. Il est possible qu'il y avait des civils qui cherchaient refuge à l'intérieur, mais c'est une cible légitime pour les FARDC. »
L'armée congolaise utilise de plus en plus des hélicoptères de combat pour bombarder les positions du M23 depuis la reprise des combats, ce qui a conduit à des lourdes pertes dans les camps rebelles.
Les rebelles du M23 ont perdu plus de 10 territoires depuis la reprise des hostilités, alors que l'armée continue sa lente progression vers les bastions rebelles tels que la base militaire de Rumangabo.