«La consultation d’un médecin spécialiste dans ce bel hôpital, le meilleur d’Afrique centrale et même de la région, sera à 20 000 francs congolais (22 dollars américains)… Et on paiera seulement 25 000 francs congolais pour voir le plus grand spécialiste qui sera dans cet hôpital», a annoncé Félix Kabange.
Mais, toute la structure des prix sera fixée de telle sorte que le Congolais moyen puisse avoir accès à des soins de qualité et à des prix abordables, a-t-il poursuivi.
«Avec la loi sur la santé universelle, dont le projet pourra être bientôt transmis au Parlement, le coût financier des soins sera davantage abordable dans les années à venir. Un service VIP sera aussi organisé au sein de l’hôpital», a annoncé Félix Kabange.
Le ministère de la santé a dit espèrer que, après la mises en service de cet hôpital, «les expatriations médicales des malades ne seront qu’une exception, au lieu d’être la règle comme c’est le cas actuellement.»
La gestion de cet hôpital est assurée dans la cadre d’un partenariat public-privé. Le gouvernement, après un appel d’offre international, a retenu le groupe indien Padyiath Healthcare, selon Félix Kabange.
Un concours de recrutement a été organisé de février à juin 2013. 384 candidats ont obtenu au 60 %. «C’est donc parmi ces derniers que nous avons retenu le personne congolais qui sera présent au démarrage de cet hôpital», a indiqué le ministre de la Santé.
Le président Joseph Kabila avait posé, samedi 2 mai 2009, la première pierre de la construction et modernisation de l’hôpital du cinquantenaire. La construction de cet établissement hospitalier a été assurée l’entreprise chinoise Sinohydro II. Son coût global est estimé à près de 100 millions de dollars américains.
Mais depuis la fin des travaux, il s’est écoulé deux ans. Interrogé sur ce qui retarderait la mise en service de l’hôpital, Charles Médard Ilunga, directeur général de l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT) qui a supervisé ces travaux, avait affirmé en décembre dernier que des experts testaient l’équipement de l’établissement hospitalier.
Déjà, à l’époque coloniale, les débuts des travaux de construction de cet hôpital étaient amorcés. Malheureusement, ils furent interrompus par les événements sanglants qui ont marqué l’accession du pays à l’indépendance. D’où sa dénomination «hôpital du cinquantenaire», en souvenir du 50ème anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance.