Dans un communiqué parvenu mardi soir à Radio Okapi, la VSV précise que « les opposants politiques ont fait l’objet d’enlèvement [au quartier] Kingasani dans la commune de Kimbanseke pendant qu’ils distribuaient à la population des invitations à un meeting de l’opposition politique prévu dimanche 11 janvier 2015, à l’esplanade du terrain du stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa.»
Selon la même source, ce meeting a pour objet «d’informer la population sur l’état de la nation, réitérer leur opposition à la révision de la constitution et enfin demander le rejet en bloc de l’Office national d’identification de la population (Onip).»
Le directeur exécutif de la VSV, Dolly Ibefo, dénonce ce qu’il qualifie d’«intimidation frisant le retour des dérives totalitaires en RDC» et de libérer les personnes arrêtées, et qui sont détenues au camp militaire Kokolo.
Selon lui, «cette arrestation vient s’ajouter à la chasse à l’homme qui est lancée contre les personnes opposées à la révision constitutionnelle ou à l’éventualité d’un troisième mandat du chef de l’Etat, M. Joseph Kabila.»
Il a cité le cas d’agression dont a été victime récemment à Lubumbashi Georges Mawine Kahinde, ancien ancien vice-président national chargé de la jeunesse du parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) et président de l’ONG Observatoire de la jeunesse ainsi que «l’arrestation du député honoraire Vano Kiboko, qui est actuellement écroué à la prison centrale de Makala» à Kinshasa.