A Yumbi, la CENI explique que lors des incidents survenus les 14 et 15 décembre derniers, tous les matériels et documents électoraux ont été brûlés. Des installations et entrepôts de la Commission électorale ont été pillés.
A cela s’ajoutent le déplacement massif de la population à la suite de ces troubles et la persistance dans la tension dans cette ville.
Dans les trois circonscriptions du Nord-Kivu, la CENI fait savoir qu’elle ne pourrait pas organiser les élections à cause de la persistance de l’épidémie d’Ebola et des menaces terroristes qui planent sur cette région avec des actes criminels perpétrés par des bandes et milices armées.
Le calendrier initial de la Commission électorale prévoyait la tenue des scrutins présidentiel, législatifs nationaux et provinciaux le 23 décembre dernier. Ils ont été renvoyés au 30 décembre, à la suite des difficultés d’ordre logistique, notamment.