C'est un bras de fer qui semble s'installer au sein des instances dirigeantes de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi. Au milieu de la semaine, le président du comité national et le secrétaire général de ce parti ont annoncé l'exclusion de 18 cadres pour déviationnisme. La réaction samedi de ces «exclus» n'a fait que en rajouter à la confusion qui persiste à la 10e rue Limete, siège du parti dans la capitale, constate radiookapi.net

En effet, au cours d'une conférence de presse tenue samedi après-midi à la place YMCA dans la commune de Kalamu, le secrétaire général adjoint de l'UDPS chargé de l'organisation politique et administrative, M. Bongo, a déclaré qu'aucun membre de ce parti n'est à ce jour exclu. «Nous voulons dire à l'opinion tant nationale qu'internationale, qu'aucun membre du parti n'est exclu. Tous les membres de l'UDPS sont bien en place, jusqu'à preuve du contraire. Nous demandons seulement à ces deux messieurs (ndlr Valentin Mubake et Rémy Massamba) qui ont eu l'argent du PPRD, de le restituer, parce qu'ils n'obtiendront rien de leur part», a -t-il dit haut et fort. D'après lui, le secrétariat national du parti se réunissait au même moment à cet effet pour rendre publique sa position sur cette affaire. «Nous invitons M. Mubake et M. Massamba de passer à la radio et à la télévision pour démentir ce que les membres du PPRD et de l'AMP racontent à leur sujet», a ajouté M. Bongo.

Contacté par Radio Okapi, Valentin Mubake, président du comité national de l'UDPS, s'est contenté de dire que l'accusation portée contre eux n'est que de l'intox.