L'ancien vice-président l'a dit dans un entretien publié le lundi par le journal Le Monde. Il accuse le pouvoir de vouloir se débarrasser de lui, rapporte radiookapi.net
Jean-Pierre Bemba n'a pas révélé où il se trouvait au moment de son entretien avec le quotidien français. Il a affirmé compter sur les Nations unies et la communauté internationale pour sa sécurité. Dans ce même entretien, selon la source, le sénateur rejette les accusations du gouvernement pour "haute trahison" et "entretien de milice" portées contre lui. D'après lui, il ne disposait que de 200 hommes détachés par l'armée pour sa sécurité. Pour Bemba, au moment où les affrontements ont commencé, "des négociations sur la taille de son équipe de protection rapprochée devaient justement débuter". Pour lui, "cette attaque faisait partie d'un scénario préparé pour évacuer tout débat". Il met de ce fait en garde contre un danger de dictature.