Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba dénonce les tracasseries, pillages et autres violations des droits de l'homme dont sont victimes ses membres de la part des forces de l'ordre. Et ce, depuis les événements sanglants du 22 et 23 mars derniers à Kinshasa. Son secrétaire exécutif national l'a fait savoir à travers un communiqué remis à radiookapi.net
« Depuis les affrontements que nous avons tous déplorés les 22 et 23 mars, il s'est instauré dans notre pays un climat de terreur et il y a des faits graves qui se déroulent. C'est pourquoi nous avons voulu dénoncé tout cela dans notre communiqué », a déclaré Thomas Luhaka ce lundi à radiookapi.net Le secrétaire exécutif du MLC a dénoncé par exemple le fait que jusqu'à présent, les cadres du MLC ne peuvent pas accéder à leur bureau. La permanence du MLC étant occupée par des éléments de la Garde présidentielle. « On nous dit que tout a été pillé dans nos bureaux. Nous dénonçons aussi le pillage des résidences de notre secrétaire général François Mwamba et de notre inspecteur général le gouverneur José Makila et aussi les visites et les perquisitions domiciliaires ainsi que les arrestations arbitraires et quelques actes d'intimidations », a-t-il indiqué. Par conséquent, le MLC demande l'implication du gouvernement et du chef de l'Etat pour arrêter « cette dérive qui ne contribuera en rien à consolider la paix et la démocratie dans notre pays ». Radiookapi.net a tenté en vain de joindre certains membres du gouvernement pour avoir la réaction de l'Exécutif. Une telle mission n'était pas possible car le gouvernement était en réunion.