La police a bouclé jeudi 5 août sa tournée entamée il y a quelques jours dans quatre districts de la ville province de Kinshasa pour mettre un terme à l’insécurité créée par des jeunes délinquants, communément appelés « Kuluna ». Sur le terrain, les services de l’ordre et les instances judiciaires s’activent pour éradiquer cette violence dans la capitale. Le cas de la commune de Matete.
Les dossiers concernant les Kuluna arrivent en grand nombre au parquet de Matete, l’une des communes les plus touchées par ce phénomène.
« La justice est rendue comme il se doit », indique le procureur de ce parquet. D’après Mwepu Ilunga, les condamnations sont faites sur base de la loi et selon les infractions imputées à ces délinquants.
Il déclare :
« Kuluna, c’est un terme générique. Nous voyons les faits qui sont commis et ces prévenus sont poursuivis pour les infractions retenues à leur charge. Si aujourd’hui, la personne qui est arrêtée pour vol simple a dû restituer les biens volés ou à payer la contre-valeur, à notre niveau, on peut classer le dossier et remettre la personne en liberté. Les gens sont condamnés en vertu de la loi, les juges ne vont pas au delà de la loi. »
De son coté, la police du district du Mont Amba invite la population à une meilleure collaboration en apportant preuves et témoignages.
Le but: permettre à la police de transmettre des dossiers complets à la justice.
En l’absence des preuves, la justice se voit obligée de relâcher ces délinquants. Situation qui ne réjouit pas toujours les victimes.
Toutefois, la police annonce la poursuite des arrestations de ces bandits, même si leur nombre, dans la capitale, n’est toujours pas encore connu.