Le FC Internazionale Milano a remporté la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, E.A.U. 2010 en s’imposant devant le TP Mazembe Englebert en finale ce samedi 18 décembre 2010 à Abou Dabi. Après le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Italie et la Ligue des champions de l’UEFA, c’est le cinquième titre des Milanais cette année.
Logiquement annoncé comme le Petit Poucet de cette rencontre, Mazembe ne semble pourtant pas perdu dans le grand jardin du Zayed Sports City. Au contraire, les Corbeaux balisent le chemin vers la gloire lorsque Miala Nkulukuta frappe depuis l’aile droite, mais au-dessus (10’). Malheureusement pour les champions d’Afrique, ce ne sera que l’arbre qui cache la forêt. Car un autre Africain joue dans le camp d’en face, un certain Samuel Eto’o, qui adresse une passe lobée parfaite à Goran Pandev. Le Macédonien remporte son face à face avec Muteba Kidiaba d’un petit extérieur du gauche (13’, 0:1). La première graine de la victoire est plantée.
Elle devient rapidement une belle plante lorsqu’Eto’o se trouve à la conclusion d’un centre en retrait de Javier Zanetti. Son tir à ras de terre bat Kidiaba pour la deuxième fois en quatre minutes, alors qu’il n’avait encaissé aucun but en deux matches (17’, 0:2). Il se montre en revanche impérial devant Diego Milito, parti à la limite du hors jeu (24’). Ce sauvetage redonne du courage aux Congolais et Dioko Kaluyituka donne un coup de hache pour tenter d’entailler la confiance de l’Inter. Mais Julio Cesar se couche sur sa frappe à ras de terre (32’). Deuxième encoche lorsque le centre de Mulota Kabangu file devant les bois italiens sans que Kaluyituka ne puisse réagir (36’). Heureusement pour les Corbeaux, Milito entretient le suspense malgré lui en mangeant la feuille lors d’un deuxième face-à-face avec Kidiaba (43’).
L’Inter termine sa récolte
Après avoir repris des forces, les Congolais reviennent décidés à montrer de quel bois ils se chauffent, mais le coup franc direct de Kabangu est renvoyé par le mur intériste (49’). Comme en première période, l’Inter se montre patient, prend le temps de construire ses actions et en récolte presque les fruits. Maicon déborde côté droit mais touche du bois (60’) tandis que Milito continue sa vendange personnelle en ratant une tête à bout portant (61’). Mazembe répond par une frappe du capitaine Kazembe Mihayo, mais Julio Cesar veille au grain (62’). Le TP remet ça peu après et c’est cette fois Mukok Kanda, entré à la pause, qui parvient à frapper dans une forêt de jambes, mais Lucio écarte le danger (64’).
Les bruyants supporters congolais s’enflamment encore Kaluyituka hérite d’un bon ballon, mais il manque son dribble devant le portier brésilien (75’). L’attaquant des Corbeaux se met encore en évidence à la réception d’un centre de Kabangu, mais Julio Cesar a encore le bon réflexe, avant d’être suppléé par Ivan Cordoba (80’). Ce qui devait arriver arrive, le roseau milanais plie sans rompre, et Mazembe reçoit le retour de bâton. A peine entré en jeu, le Français Jonathan Biabiany hérite d’un ballon de Dejan Stankovic par-dessus la défense, élimine Kidiaba et finit le travail (85’, 0:3).
La moisson milanaise est terminée et Javier Zanetti peut tranquillement aller soulever son cinquième trophée de l’année. Après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965, les Nerazzurri montent sur le toit du monde pour la troisième fois et succèdent au FC Barcelone.