Aux termes de la résolution 1991 (2011) adoptée à l'unanimité de ses 15 membres, le Conseil réaffirme que la protection des civils doit être la priorité lorsqu'il s'agit de décider de l'usage des capacités et des ressources disponibles. Le Conseil réaffirme également que le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) est responsable au premier chef de la sécurité, de la consolidation de la paix et du développement dans le pays.
De même, il incombe au premier chef au gouvernement de la RDC et à ses partenaires nationaux de créer des conditions propices à la tenue des prochaines élections. Le Conseil de sécurité prie donc instamment le gouvernement d'instaurer un climat favorable à la tenue, « en temps voulu », d'élections libres et régulières, crédibles et transparentes.
Dans ce cadre, il demande à la Commission électorale nationale indépendante, aux partis politiques et aux autorités congolaises compétentes de mettre en œuvre sans tarder des codes de conduite, et de veiller à ce que les observateurs nationaux et internationaux soient rapidement accrédités. Le Conseil décide aussi que la MONUSCO prêtera son concours pour l'organisation et la tenue des élections sous forme d'un appui technique et logistique.
Par la résolution 1991, le Conseil de sécurité exige également de tous les groupes armés, en particulier les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), qu'ils cessent immédiatement de commettre des actes de violence et des violations des droits de l'homme contre la population civile en RDC, en particulier sur la personne de femmes et d'enfants, y compris le viol et les autres formes de violence sexuelle, et se démobilisent.
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