Le président de la CENI a indiqué que le calendrier sera élaboré en privilégiant les exigences techniques et opérationnelles, en concertation étroite avec la classe politique, le gouvernement, les bailleurs de fonds extérieurs ainsi que l’assistance technique internationale de la MONUSCO (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC) et du projet PNUD/PACE.
Le bureau de la CENI a pris l’engagement solennel de traduire en décisions toutes les recommandations formulées, lors de cet atelier d’évaluation, de veiller à leur application par toutes ses structures opérationnelles, a déclaré le président de la CENI.
Il s’agit principalement des recommandations relatives aux points faibles identifiés par les participants à l’atelier, notamment le nombre élevé des omis sur les listes électorales, la mise en œuvre de la cartographie pour les sites de vote, sur le fichier électoral et les faiblesses qui concernent les missions d’observations tant nationales qu’internationales.
L’atelier a recommandé la mise sur pied des mécanismes d’intégration d’électeurs possédant les cartes et dont les noms ne figuraient pas sur les listes affichées, l’actualisation de la cartographie en impliquant non tous les acteurs de terrain, la reprise dans les meilleurs délais du dialogue avec la classe politique sur le questionnement et le fichier électoral. Dans le souci de mieux comprendre les différents mécanismes et principes d’observation, un séminaire international est recommandé.
L’atelier a également recommandé au management d’actualiser et d’adopter, sans délai, l’organigramme de la CENI ainsi que tous les autres outils de gestion administrative et financière. S’agissant de la gestion des résultats au niveau des centres locaux de compilation, il est vivement recommandé que les acteurs de la société civile puissent, à l’avenir, être intégrés non pas comme observateurs, mais comme agents électoraux à part entière, en vue de renforcer la transparence et la crédibilité des scrutins futurs.Cet atelier qui s’est déroulé du 10 au 19 avril 2012, avait pour objectif d’identifier les points forts et les points faibles par activité, les zones géographiques à problèmes, les ressources humaines, logistiques, techniques et financières ainsi que les secteurs ayant besoin d’un renforcement de capacité.