Le porte-parole des Forces armées de la RDC aux Nord et Sud-Kivu, le colonel Sylvain Ekenge affirme que ces armes ont été volées par les mutins dans les entrepôts des FARDC au moment de leur désertion.
« Nous avons récupéré ces armes pour essayer de les reconditionner puisqu’elles sont dans un mauvais état. Elles ont été abandonnées à l’air libre, exposées aux intempéries. Ces armes seront ensuite redistribuer aux unités qui en ont besoin, puisqu’elles étaient destinées au troisième secteur opérationnel », ajoute-t-il.
Les militaires ont récupéré Masisi, dimanche 29 avril, après des combats avec les mutins proches du général Bosco Ntaganda qui occupaient ce territoire depuis plusieurs semaines.
Dans leur fuite, explique le colonel Sylvain Ekenge, les déserteurs n’ont pas pu emporter ni détruire ces munitions.
Les militaires ont aussi récupéré une autre cargaison d’armes et de munitions à Mushaki, une localité située à une quarantaine de kilomètres de Goma dans le même territoire.
Certaines sources locales indiquent que plusieurs autres caches d’armes non encore découvertes se retrouvent à Masisi et Rutshuru.
« Objectif atteint »
Depuis la suspension de l’opération de neutralisation des mutins par l’Etat-major des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), vendredi 4 mai, une centaine de déserteurs se sont déjà rendus à l’armée, selon le colonel Sylvain Ekenge.
Pour le porte-parole des FARDC RDC aux Nord et Sud-Kivu, l’objectif du délai de cinq jours accordé aux mutins pour regagner les rangs de l’armée a donc été atteint.
Sans donner de chiffres précis, le Colonel Sylvain Ekenge reconnaît que d’autres mutins « qui ne comprennent pas et qui sont toujours instrumentalisés » ne sont pas encore rentrés dans les rangs.
« Même à ceux là nous disons que nos portes sont toujours largement ouvertes »,conclut-il.
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