Les mandats d’arrêt internationaux ont été lancés à travers l’exploit signé par l’auditeur général des FARDC, officier du ministère public près de la Haute Cour militaire, le général-major Joseph Ponde Isambwa, à charge de quatre chefs rebelles:
Ces responsables du Mouvement du 23 Mars sont poursuivis pour des faits de «constitution d’un mouvement insurrectionnel, crimes de guerre, crimes contre l’humanité ». Ils sont accusés de meurtres, emprisonnements, tortures, viols, esclavage sexuel, persécution pour des motifs ethniques, conscription et utilisation des mineurs de moins de 15 ans dans leur branche armée.
Selon le communiqué signé par le ministre Lambert Mende et diffusé ce vendredi 26 juillet dans la soirée par les médias officiels, le gouvernement de la RDC dit attendre avec intérêt la réponse du gouvernent du Rwanda « conformément à l’accord de coopération judiciaire entre les deux pays, aux engagements contenus dans le point 5 de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et aux dernières recommandations du Conseil de sécurité de l’Onu » lors de la réunion consacrée à la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs le 25 juillet.
Jean-Marie Runiga a été destitué de ses fonctions de coordonnateur politique du M23 mercredi 27 février, selon un communiqué signé par Sultani Makenga, le chef militaire du mouvement. Il lui a été reproché son incapacité à gérer le M23 et son rapprochement avec du général déchu Bosco Ntaganda.
Jean-Marie Runiga et son bureau politique ont pu traverser vendredi 15 mars dans la soirée, la frontière rwandaise à partir de Gasizi, à l’Est de Kibumba, selon des sources locales.
Mais déjà en janvier 2013, le Conseil de sécurité des Nations unies avait pris de nouvelles sanctions contre Jean-Marie Runiga Lugerero et Eric Badege, considérés respectivement par le conseil comme « le chef civil du M23 » et « un commandant du M23 soupçonné d’exactions contre des femmes et des enfants». Ces sanctions ont porté sur l’interdiction de voyager et le gel de leurs avoirs.
Tags: |