"L'accord recherché n'a cependant pas été conclu, malgré les séances marathon de 5 jours, dans la mesure où, tenant à préserver les intérêts supérieurs de la nation, la délégation du gouvernement s'est opposée à toute proposition susceptible de constituer une violation de la constitution de la République ou des engagements internationaux de cette dernière, ainsi que toute celles qui soient de nature à encourager la récidive et l'impunité ", a précisé le texte.
"C'est notamment le cas de l'amnistie qui, pour le gouvernement, ne peut en aucune manière concerner les crimes de guerre, les actes de génocide et les crimes contre l'humanité; en ce compris les violences sexuelles et le recrutement d'enfants et qui, même pour les faits de guerre et l'insurrection, doit être assortie de conditions dont le non respect entrainerait automatiquement la caducité de l'amnistie", poursuit le communiqué gouvernemental.
Par ailleurs, le gouvernement a rappelé qu'il est cependant regrettable de noter que, contrairement au dialogue inter-congolais de Sun City, en Afrique du Sud, qui avait produit des conclusions finales au bout de cinquante deux jours, les pourparlers de Kampala en sont à dix mois de discussions.
D'après ce communiqué, le gouvernement a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses efforts jusqu'à la pacification totale du Nord-Kivu et du Sud-Kivu qui doivent, d'une façon ou d' une autre, être définitivement et irréversiblement débarrassés des groupes armés et de toutes les forces négatives.
Les pourparlers de Kampala ont été suspendus dimanche, les deux parties se rejettent la responsabilité sur la suspension de ces négociations qui pourra se terminer par un accord de paix pour trouver la paix dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC.
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