Le protocole d'accord entre le gouvernement et le syndicat des médecins prévoit un montant de 4 millions de dollars pour la prime des médecins . Le secrétaire général du Syndicat national des médecins a signifié que ce montant ne couvre pas l'ensemble de leurs revendications financières mais permet d'améliorer les conditions salariales des médecins.
Service minimum n'est pas synomyme de fin de la grève
Selon le Dr Mankoy, après le protocole d'accord signé avec le gouvernement, le bureau exécutif du Syndicat national des médecins, Synamed, avait pris l'engagement de consulter la base pour obtenir la levée de la grève. Tandis que la base, compte tenu de l'expérience du passé, tient à la matérialisation des engagements pris par le gouvernement, c'est-à-dire la perception effective des avantages pécuniaires tels que négociés et cela dans un bref délai. Tenant compte des avantages significatifs contenus dans le protocole d'accord et soucieux d'alléger la souffrance de la population, les médecins ont pris la décision d'assurer un service minimum dès ce vendredi 22 août, à partir de 8 heures, jusqu'à la concrétisation des engagements pris.
Le médecin espère que le gouvernement fera diligence dans la matérialisation de ces accords en vue de relancer le dossier pendant.
Toujours selon la même source, le service minimum n'est pas synonyme de la fin de la grève. Celle-ci continue bien entendu avec le service minimum et le service des urgences, de permanence et de garde. Mais les consultations, les actes ne seront pas exécutés, soutient le Dr Mankoy avant de préciser que la base attend la matérialisation des engagements pris par le gouvernement.
Dr Mankoy lance ce message à tous les médecins du pays : « Les médecins ont pris la décision d'assurer un service minimum dès ce vendredi 22 août jusqu'à la concrétisation des engagements pris parce qu'ils exigent qu'ils perçoivent l'argent. C'est-à-dire que dans toute l'étendue de la République les médecins organisent un service minimum tel que prévu dans nos textes, c'est-à-dire qu'ils reprennent les urgences, la garde et la permanence. Ce qui ont pris le train en cours doivent s'arrêter parce maintenant ce n'est plus possible, parce qu'ils savaient très bien que la grève commençait le 18 août.»
Quid de l'homologation et du statut des medecins?
Quant à l'homologation (mécanisation de certains médecins), le médecin fait savoir que les arrêtés admettant les nouvelles unités sous statut ont été signés Maintenant, renchérit-il, le problème de l'homologation est un problème de procédure et temps. Il faut d'abord qu'on notifie ces médecins-là par le secrétaire général de la Santé publique et que le ministère de la Fonction publique envoie ces arrêtés au ministère du Budget pour la mécanisation. C'est une question de temps, précise-t-il.
S'agissant du statut des médecins, le président du Synamed rappelle que les médecins ont été nommés conformément à leur statut spécifique. Par conséquent, personne ne peut dire que le statut n'est pas mis en application.
Une commission Synamed-gouvernement pour continuer les négociations
Enfin, en ce qui concerne la suite des négociations, un travail serait fait de concert avec le secrétaire général de la Santé publique en vue de préparer les nominations ou des transpositions des grades à la nouvelle nomenclature. Ce travail se fera dans une commission entre les médecins et le gouvernement. Ensuite, conclut Dr Mankoy, un autre travail avec le ministère de la Santé publique sera axé sur la préparation des prévisions budgétaires pour l'exercice 2009. Les négociations se feront dans un premier temps entre le Synamed et le ministère de la Santé et dans un deuxième temps, le ministre de la Santé sera en concertation avec son collègue du Budget en vue de la signature d'un arrêté interministériel déterminant les avantages pécuniaires des médecins conformément à l'article 27 du statut spécifique des médecins.