Le ministre de la Santé publique, Victor Makweng Kaput, est arrivé à Bukavu, dimanche 4 juillet à la mi-journée, à la tête d’une délégation venue de Kinshasa. Il y a présidé une réunion d’évaluation avec les autorités locales, avant de poursuivre son voyage vers Sange.
Le ministre Makweng a annoncé qu’il devrait auparavant visiter les brûlés de Sange, qui ont été transférés à l’hôpital général de référence de Panzi, près de Bukavu.
A l’hôpital général de référence d’Uvira, ce sont les cris de douleur qu’on peut entendre dans les salles où sont placés les blessés.
Cet hôpital a accueilli quarante six victimes de l’incendie de Sange, parmi lesquels 2 sont décédés samedi soir.
Leur liste a été affichée juste à l’entrée de cet hôpital pour faciliter aux familles de reconnaître les leurs.
Il est difficile en tout cas de décrire ce que les blessés survivants ressentent réellement dans leurs peaux, selon un observateur.
L’un des blessés, brûlé au 2e degré, Jean Masemo Bubege, a essayé quand même de dire quelque chose. Ecoutez son témoignage:
L’hôpital débordé
Quelques malades rencontrés à l’hôpital général d’Uvira se plaignent de l’inefficacité de leur prise en charge.
Certains brûlés se débrouillent d’eux mêmes pour acheter certains médicaments dans les pharmacies en dehors de l’hôpital.
Il s’agit notamment de:
Une femme a été retrouvée, dans la salle 4 de l’hôpital, en train de nettoyer les plaies de son malade.
D’après certaines sources hospitalières, il se poserait encore des problèmes logistiques pour une prise en charge effective; bien que beaucoup d’efforts sont déployés par les infirmiers et les médecins qui visitent les malades à tout moment.
Le médecin inspecteur provincial a tenu une réunion de crise avec son staff et les humanitaires dimanche matin pour essayer d’établir un état des besoins en vue d’une assistance.
Le rapport de cette réunion de crise a été remis aux autorités territoriales d’Uvira.
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