Le ministre des Affaires foncières de la République démocratique du Congo (RDC), Maj Kisimba Ngoy, a indiqué qu'il est impératif que les services de santé publique, d'hygiène vétérinaire et d'assainissement de l'environnement collaborent et coordonnent leurs activités avec des partenaires multilatéraux au développement pour une bonne surveillance sur la rage en RDC.
La lutte contre la rage en RDC doit passer par une campagne de sensibilisation de la population, a indiqué mardi M. Ngoy, qui fait l'intérim de son homologue de l'Agriculture, à l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre la rage.
"Cette campagne devra commencer par la ville de Kinshasa avant de s'étendre dans un bref délai sur tout le territoire national", a-t-il souligné et d'ajouter qu'elle doit se poursuivre par la distribution des affiches et des dépliants dans les écoles et par la formation sanitaire et l'affichage des calicots dans des points stratégiques.
Il a également souligné l'implication de la presse tant audiovisuelle qu'écrite et parlée dans cette campagne.
L'année dernière, une campagne de vaccination contre la rage avait été menée dans quelques communes de la ville de Kinshasa, à la suite de la recrudescence de cette maladie dans la ville de Kinshasa, où près de 90% des chiens ne sont pas vaccinés.
Le nombre de morts causés par la rage en RDC était passé de 49 en 2008 à 70 en 2009, dont 52 à Kinshasa, selon les statistiques du ministère de la Santé.
La rage est une maladie virale transmissible à l'homme par la morsure d'un simple léchage. Elle est causée par un virus qui provoque une encéphalite et elle est presque constamment mortelle chez l'homme lorsque apparaissent les premiers signes. Les cas de survie sont tout à fait exceptionnels.