C’est en scandant des slogans hostiles au pouvoir de Kinshasa que ces épouses des militaires ont quitté le camp militaire de Katindo vers la résidence du général Bahuma.
Sur place, elles ont rencontré une résistance de la part de la police militaire. Celle-ci est parvenue à ramener les manifestantes au camp Katindo.
Entre temps, dans les rues de Goma, plusieurs habitants se disent étonnés de la mort du général Bahuma, qui a combattu le M23 puis les rebelles ougandais des ADF.
Ils estiment que « le pays avait encore besoin de lui ».
« Grande perte »
Dans un communiqué publié le même dimanche, la société civile de Beni, qualifie la mort du général Bahuma de grande perte.
Elle déplore la disparition de l’ancien commandant en charge de l’opération « Sokola » pour le désarment des rebelles Ougandais de l’ADF.
« Il [le général Bahuma] faisait la fierté des FARDC et était considéré comme le libérateur de la population du territoire de Beni des exactions des rebelles Ougandais de l’ADF », soutient la société civile de Beni.
Dans ce même document, cette organisation citoyenne appelle la population au calme en attendant le programme officiel des obsèques du Général Jean-Lucien Bahuma.
Quelques députés ayant réagit sous anonymat se disent consterné par la mort de ce général, 8 mois seulement après celle du Colonel Mamadou Ndala.
Dans les rues de Beni, les habitants de ce territoire se disent être sous le choc de ce haut officier qu’ils considèrent comme un militaire modèle et qui était prêt à sacrifier sa vie pour libérer la population.
Ces personnes souhaitent également que la mort de Bahuma n’empiètent pas sur les opérations menées contre les ADF.
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