La cour suprême de justice a promis de rendre son verdict le lundi 27 novembre dans l'affaire du recours en annulation des résultats provisoires du second tour présidentiel introduit par le MLC. La décision de rendre la sentence a été prise samedi en l'absence du collectif des avocats de la partie demanderesse qui venaient, pour la deuxième fois au cours de la même audience, de claquer la porte de la salle, rapporte radiookapi.net
En dépit de l'absence des avocats du Mouvement de Libération du Congo (MLC), la haute Cour a poursuivi sans désemparer l'audience. Il y a eu notamment l'exposé des trois des thèses du requérant ainsi que les plaidoiries des défenseurs de la Commission électorale indépendante mise en cause d'une part, et d'autre part, ceux du candidat Joseph Kabila. Ceux de la CEI ont qualifié de non fondées les allégations du MLC et soutenu par conséquent que les résultats provisoires publiés étaient bien conformes à la réalité des urnes. Pour eux, ces résultats reflètent la vérité des urnes. De leur côté, les avocats du président sortant ont relevé que pour que les résultats du scrutin soient annulés, la loi électorale exige que les irrégularités soient établies. Ce qui n'est pas le cas dans le cas d'espèce, d'après eux. Interrogé par Radio Okapi si l'absence dans la salle d'audience du requérant ou de ses avocats peut avoir un effet juridique sur le verdict que la CSJ va prendre, le bâtonnier Matadi Wamba a répondu par la négative. D'après lui, dès lors qu'une partie a pris part au début de l'instruction, le boycott de la suite de l'audience n'a aucune conséquence juridique Envoyez cet article � un ami.