L'armée de la République démocratique du Congo après le 30 septembre commencera à avoir recours à l'usage de la force pour chasser les mouvements rebelles qui se trouvent dans l'est du pays. C'est ce qu'a déclaré Kasongo Kudura, porte-parole du président congolais Joseph Kabila. Pour le faire, nous avons besoin du soutien logistique de la Mission de l'Onu au Congo (la Monuc) et de la communauté internationale. L'ultimatum final a été fixé il y a quelques jours lors d'une rencontre à laquelle a participé le président congolais, le chef de la mission onusienne dans le pays africain, William Swing, et le Comité international d'accompagnement de la transition (Ciat, les garants internationaux du processus de paix). Des sources de presse avaient anticipé il y a quelques jours la date du 25 septembre prochain, citant des déclarations de Swing. La date du 30 septembre avait déjà été fixée lors de la dernière rencontre du 25 août dernier entre les gouvernements du Rwanda, de l'Ouganda et de la République démocratique du Congo, ultimatum lancé aux rebelles rwandais accusés d'implication dans le génocide de 1994 et qui depuis lors sont cachés dans les forêts de l'est congolais. La présence de groupes rebelles dans l'est du Congo est considérée comme la principale entrave au processus de paix congolais.